Localisation
Sur la D.901 qui relie Sauvas à Chadouillet, une piste s'engage sur la droite de la route. Au bout de quelques centaines de mètres, elle s'infléchit en un sentier qui sinue dans le maquis jusqu'à un puits artificiel qui permet d'accéder au réseau sans plonger le siphon situé à 400m de l'entrée.
Historique
Au 19ème siècle : J. de Malbosc atteint le premier siphon.
1950 : Bousquet explore la branche de droite de l'évent et s'arrête devant un siphon.
1962 : R. Lacroux tente la première plongée et progresse de 10 mètres.
18/08/1970 : Lacroux et Ichkanian franchissent le S1 (40m, -7) et explorent 1500 mètres de galerie.
1970/1971 : Le G.R.P.S. relève 2200 mètres de topographie.
1971/1972 : Le G.R.P.S. et le G.S.V. réalisent l'escalade de la cheminée (+38 m) située juste après le S1. Dans la même année, le réseau Mathieu et quelques galeries dans la zone A sont reconnues. Le développement passe à 5130 mètres.
1973 : Les Lyonnais explorent trois nouveaux siphons dans la branche de gauche. La jonction avec Sauvas semble réalisable. Seuls 50 à 200 mètres inconnus les séparent.
1974 : Le G.R.P.S. porte le développement à 6500 mètres.
1978 : J.M. Chauvet et A. Piédois franchissent le siphon Boissel (50 m, -6) et ajoutent 235 mètres. Ils s'arrêtent sur un siphon et dans une escalade.
1978 : D. Benard, P. Denis et J. Jolivet plongent dans la branche de droite, à l'entrée de l'évent (S1bis : 5m ; 40 m de galerie ; S2bis : 30m). Après désobstruction du S2bis, ils réalisent la jonction au niveau du S1.
1980 : J.M. Chauvet et J.P. Montagné replongent la branche de gauche et rajoutent 50 mètres au terminus du G.R.P.S.
21/02/1983 : La même équipe rajoute 40m et bute sur un colmatage de galets.
25/06/1995 : R. Brahic, T. Gineste et F. Vasseur plongent le siphon de 45 mètres et découvrent 180 mètres de galerie.
22/02/1997 : J.P. Baudu réalise une escalade d'environ 40 mètres derrière le siphon Boissel, s'arrêtant tout près de la surface.
02/03/1997 : L'association CELADON explore les deux siphons de la galerie du lac de l'orage.
Description Par l'entrée artificielle qui permet d'éviter le premier siphon situé à 400m de l'entrée naturelle, on chemine vers le nord-est dans de superbes conduits finement ciselés par l'érosion.
Passé un secteur labyrinthique où les conduits se dédoublent et se superposent, on atteint, par un modeste conduit accidenté, le réseau Mathieu dans lequel se trouvent les siphons majeurs de la cavité. Galerie du lac de l'orage: Cette galerie est située dans le réseau Mathieu. On y accède en descendant le P.9 précédant le lac de l'orage. Celui-ci oppose une voûte plus ou moins mouillante selon les périodes, puis il faut prendre une galerie secondaire qui s'embranche vers le nord-est.
Après 150m de galeries basses et argileuses, on recoupe un petit actif au niveau d'un carrefour. Vers l'aval, 20m plus loin, un redan (2m) plonge dans un siphon. Celui-ci (250m;-48) débute par une descente à -11 dans une fracture puis s'infléchit vers le sud-est par une conduite forcée (2,5x1,5m). Un cran vertical engage le conduit à -18 à 120m, puis à 170m, une succession de redans plonge à -33 (192m). Ici, l'étroite fracture file verticalement à -48, puis une petite galerie circulaire (1,5x1,5m) se développe jusqu'à une pente de galets ascendante, à 250m. Une étroiture (h=40cm) empêche la poursuite de l'exploration dans le volume ascendant qui suit. Siphon terminal du réseau Mathieu (siphon Boissel):
Ce siphon constitue le principal terminus de la cavité.
Jean-Marie CHAUVET (S.C.Vans-07) le franchit (50m;-6) en 1978 et explore au-delà un grand volume présentant des amorces de galeries prometteuses.
Le 14/01/1989, Thierry MARCHAND (S.C.Aubenas-07) et Philippe MOYA, partis pour l'exploration post-siphon, doivent consacrer plus de 30 minutes à désobstruer le fond de la vasque et reéquiper le siphon. Derrière, un talus argileux remontant leur oppose de sérieuses difficultés.
Le 25/06/1995: Frank VASSEUR franchit à nouveau le siphon terminal. Ce dernier est court (50m;-5) et sort par un rétrécissement dans une salle argileuse. A l'aplomb de la vasque en rive droite, une prometteuse lucarne (1,5x2m) demeure inaccessible, défendue par une escalade de 4m surplombante et argileuse.
En rive gauche, on remonte d'une dizaine de mètres vers le sommet de la salle, défendu par une escalade de 4m ponctuée d'une étroiture verticale. Un joli balcon domine alors le volume, prolongé par une galerie qui bute 10m plus loin sur une coulée.
Une petit vasque attenante au siphon se prolonge le long d'un talus de galets, et après deux étroitures, on rejoint une belle galerie (4x3m) qui émerge ensuite (45m;-5) au pied d'un ressaut argileux.
Suivent 160m de galeries exondées, d'abord confortables puis progressivement ramifiées en diaclases et conduits bas. Des traces d'écoulement temporaire sont visibles aux divers terminus.
Arrêt dans un laminoir pénétrable entrevu sur 8m.
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entrée artificielle par Thomas Baum
la descente
galerie type : Peyrejal
Event de Peyrejal - i, par Clive Westlake
Event de Peyrejal -vi, par Clive Westlake |