Situation
Entre Calès et Lanzac à 1km en aval du Bastit (4km de Calès).
Prendre le chemin qui descend le vallon (de la route Calès lanzac). L'émergence est à environ 200m au pied d'une falaise.
Au lieu-dit Combe Nègre, accessible par une piste à partir du belvedère de Lanzac, la cavité se remarque par un écoulement affluent de la Dordogne
Historique
En 1973, Georges Dages désobstrue l'entrée et débute
l'exploration du premier siphon avec Michel Thomas.
En 1976, Jean-Louis Camus et Bertrand Léger progressent dans le S.5. Une topographie est levée par M.Verlhac.
En 1979, Bernard Le Bihan et Pierre Laureau franchissent le S.5 et explorent 970m de galeries exondées. En 1987, Bernard Le Bihan explore le S.7 sur 135m.
Le 30/06/1990, Bernard Gauche, Eric Morin et Denis Sablé explorent deux galeries en culs-de sac dans le S.7 puis sortent le siphon.
Une nouvelle sortie (Bernard Gauche, Eric Morin et Jean-Pierre Stéfanato) permet d'explorer 20m de galerie jusqu'à une trémie surmontée d'une cheminée remontée sur une dizaine de mètres sans suite possible.
Description
L'entrée praticable est un boyau de dimensions submétriques. Le S.1 (70m ;-2) suivi de 10m de clapotage, puis S.2 (50m ;-2) un peu plus confortable, puis encore 20m de barbotage dans une diaclase en verrou puis S.3 (150m ;-3).
A u bout de 80m, le S.3 recoupe une galerie noyée plus vaste (3 x 3m) dont l'aval ressort un peu plus loin (100m ?).
L'amont débouche dans une petite salle, où une escalade de 3m suivie d'une désescalade d'autant permet de rejoindre le S.4 (20m ;-2), puis 20m de palmage et S.5 (500m,-15).
Ensuite, 20m de grenouillage, S.6 (30m ;-1) et 970m d'exondé dans lequel une partie fossile permet de contourner une zone siphonnante, puis S.7 (180m ;-8) et 20m de galerie (terminale).
La sortie du S.7 (vasque de 3 x 3m) est entourée de deux autres vasques avec des cannelures d'érosion verticales redonnant vraisemblablement dans le siphon. La galerie exondée se termine par un éboulis non pénétrable et une cheminée sans suite possible (résidus végétaux, cannelures verticales), dans une zone d'absorption. |
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par Roger Cossemyns
Daniel Nouaillac dans le S1, photo de Philippe Pongitore |