CR CAMP SAUVE
ETE 2006
Commission régionale de plongée souterraine Languedoc Roussillon Midi
Pyrénées.(FFESSM)
Spéléo club des Taupes Palmées(FFS)
Participants :
Pascal Mouneyrat; Denis Grammont;Stéphane Gallay ;Romuald Barré ;Mickaël Bappel ;Frank Vasseur ;Stéphanie Vasseur ;Laurent Chalvet ;Nadir Lasson ; Kino Passevant ;Laurent Vasseur ;Marilyn Hanin ;Alex Vignoles ;Damien Vignoles.
(Romuald ; Marilyn ; Alex ;Damien)
Résurgence de Bagard :
Elargissement de l’accès au siphon avec les gros moyens.
Résurgence de Bagard :
(Romuald ; Damien)
Portage 2x7l + 2 x6l jusqu’au S3.
Résurgence de Bagard :
(Romuald ;
Damien)
Franchissement des S4 et S5, arrêt sur une vire de quelques mètres.
Boulidou de l’Argentesse :
(Romuald ; Mickaël et Damien)
Tentative de plongée du siphon terminal, le trou est gazé et le faible niveau des eaux rend impossible l’accès au siphon. Les lacs ont fait place a des talus d’argile.
Aven des Gosses :
(Romuald ; Damien)
Jonction avec l’Aven de Banelle par un siphon de 6 m, cette découverte relance les perspectives d’exploration car l’Aven de Banelle est situé dans le jardin d’un particulier. De longue date 700m environ y avait été découvert sans être topographiés, arrêt sur siphon.
Résurgence de Bagard :
(Romuald ; Damien)
Portage 2x7l + 2 x6l jusqu’au S3.
Résurgence de Bagard :
(Romuald ; Nadir ;Damien)
Topographie jusqu’à la vire.
Foux de Pompignan
(Nadir ;Damien)
Repérage de l’état du fil après les étroitures
Aven de la Vache :
(Romuald ; Nadir ;Damien)
Deux cent mètres d’exploration jusqu’au S3 dans la branche principale, 120 dans l’affluent, avec levés topo réalisation de 2 escalades en artif. Mais ça queute.
Résurgence de Bagard :
(Kino ;Damien)
Portage 4x7l jusqu’au S3.
Résurgence de Bagard :
(Kino ;Romuald ;Damien)
Equipement de la vire, exploration de 250m de belle galeries exondées, arrêt sur un S6. Une étroiture prometteuse souffle beaucoup.
Grand Aven de Sauve :
(Pascal ; Denis ;Romuald ;Frank ;Damien)
Equipement des tyroliennes, plongée de nettoyage des vieux fil dans le S1.
Grand Aven de Sauve :
(Pascal ; Denis ;Romuald ;Frank ;Stéphanie ;Laurent ;Marilyn ;Alex ;Damien)
Plongée en 2 binomes. La première rééquipe et topographie 350m jusqu’à la salle Fiault, la deuxième plonge 170m et topographie seulement 140 dans le S4(actif), la suite se divise en plusieurs branches, la présence de matières fécales diminue considérablement la visi. Avant le S4 une branche inactive (S4 Bis) n’a put être plongée par manque de temps, l’eau y est cristalline en comparaison du cloaque de S4.
Grand Aven de Sauve :
(Stéphane ;Damien)
Installation tyrolienne et portage matos
Grand Aven de Sauve :
(Romuald ;Damien)
Plongée dans S4 bis, 170m topographiés.
Grand Aven de Sauve :
(Laurent ;Damien)
Installation tyrolienne et
portage matos.
Foux de Pompignan :
(Romuald ;Frank)
Séance photo et progression
de quelques mètres.
Grand Aven de Sauve :
(Laurente ;Damien)
Plongée à 2 dans le S4 bis, siphon franchi (280m, -16), progression de 50m dans le S5 jusqu’au sommet d’un puit noyé arrêt autonomie. Le fil des précédents explorateur est retrouvé mais celui-ci s’engageait dans un boyau latéral touilleux à l’étiquette 50. On peut donc estimer la partie topotée en exploration à 280m.
COMPE RENDU PLONGEE DU
VIDOURLE SOUTERRAIN
AMONT GRAND AVEN
Extension du S4 - 1 MAI 2007 :
L'appel du Grand aven
à encore résonné, j'arrive donc chez Damien à Saint Jean à la veille du 1 mai.
Au programme : gonflage des bouteilles et la préparation habituelle des
caoueches, terminée tardivement avec
l'aide de Maryline.
Le matin nous partons
avec le gros Toyota bien chargé, Romual nous retrouve sur place pour la mise en
place devenu classique de la tyrolienne de 50 m. Aujourd'hui nous sommes trois
a plongé par conséquent le nombre de bouteille est bien important ainsi que
leur volume, tout simplement les objectifs commence à être loin, il faut de
l'air pour franchir les multiples siphons : S1 (250 m, - 21 m), S2 (150, -24
m), S3 (150 m, -18m). L'objectif du jour est de porter des bouteilles relais
devant le S4 bis pour Romuald et damien et pour ma part, revoir le S4 pour
trouver une connexion avec le S4 bis et revoir le terminus de nos
prédécesseurs.
Par rapport à notre
dernière plongée, les charpentiers gardois ont construit au dessus du lac
départ du S1, une belle plateforme qui doit bien faire 6 à 8 m², contruction
bien commode pour entreposer tout le matos.
Le matos entièrement
descendu, je m'engage dans le S1, après un bon moment de rangement, ont ressemble
à un cosmonaute avec deux relais de 7,5 litres, un bi 10 litres et un gros
phare de plongée. Cette fois-ci il y a environ un mètre de plus dans tout le
réseau du Vidourle, les passages changent, au lieu de ramper, c'est en flottant
que nous passons. Les trois premiers siphons franchis, je m'engage seul dans le
S4, je suis le fil de Damien, j'ai l'impression de me balader sous terre en
spéléo sèche, je monte de ressauts, redescents des petits éboulis. Au point
terminus je parts dans une galerie de deux mètres de large et de 1,5 mètres de
haut. Je me faufile entre quelques blocs qui encombre le passage, la galerie
diminue en dimension et passer avec le bi 10 ressemble à du slalom. Au bout d'une cinquantaine de mètres, mon
dévidoir de mer et de mer.. se bloque, le fil c'est coincé une fois de plus
entre la flasque et l'axe, je suis obligé de démonter la bobine avec un fil
commençant à jouer les filles de l'air et une bonne touille arrivant la dessus.
Finalement j'arrive à m'en sortir, je reparts mais je ne trouve pas de suite
sans tomber sur des tas de limon, seul solution au dessus de moi une cheminée
remontante, le passage est bien cylindrique (environ un mètre). A son sommet
j'arrive à déboucher dans une belle cloche, pas de suite en sec, mais seulement
une autre cheminée descendante. J'opte pour la solution du replis, j'ai bien
entamé mes réserves et cette redescente étroite ne ressemble pas bien à une
continuation potentielle.
Pendant ma balade,
Damien a pu fouiller les abords du S4 et remonter un petit morceau en escalade,
peut être une autre entrée ?
Le retour se fait à un
petit rythme, j'aurai du mal avant le départ du S2 à faire passer mes oreilles
et je me ferais embarquer par mon gilet à la fin du S1, démontrant qu'il faut
rester vigilant juste qu'à l'arrivée dans les pantoufles.
En conclusion : merci
à Damien, Maryline et Romuald de m'avoir offert encore de la première (environ
80 mètres) en terre gardoise. Pour la suite, évidemment le S4 peut être un
objectif interessant à revoir, j'ai perdu le courant dans ce réseau un peu
labyrintique. Mais la suite la plus prométeuse, je pense sera dans le S4 bis.
Laurent Chalvet
Récit d’une plongée au grand aven, Lundi 6 octobre 2008.
A force de repousser la date on a failli pas y aller cette année. Mercredi il pleut c’est donc la dernière occasion. Ce WE accélération, dimanche Romuald Barré et Xavier Prady descendent les blocs a la plate forme construite 15m au dessus du lac de mise a l’eau l’an passé.
Ce lundi 8h, je retourne à l’aven, avec plusieurs cordes, je descend les bouteilles au ras du lac, je peux ainsi m’équiper seul en pleine eau. Mon scaphandre est constitué de 2 bouteilles principales de 9l dans le dos, 2 bouteilles relais de 10l et une de 7l accrochées sur mon harnais. A 9h30, je m’engage sous la surface de l’eau, le faisceau de mes lampes porte a peine a 2 mètres dans cette eau trouble. J’ai du mal à palmer avec plus de 80Kg de matériel, je progresse doucement pour gérer mon effort. Le fil d’ariane, constitué d’une ficelle de 2mm de diamètre est cassé en plusieurs endroit, ça commence a être une vraie toile d’araignée a force de le rafistoler.
Dans le Siphon 2, me croyant seul, une grosse anguille me surprend, peut-être la même que nous croisons chaque année. Entre les Siphons 2 et 3, je me déséquipe pour progresser avec mon tas de bouteilles, de même entre S3 et 4 vraiment galère et épuisant de ramper avec toute cette ferraille, hors de l’eau je n’ai plus l’aide d’Archimède.
A 11h30, je m’engage dans le S4, le fil est cassé en beaucoup d’endroit, les S4,5 et 6 s’enchaînent, en 60 min j’atteints le terminus de l’an passé. Au fur et à mesure, je dépose les bouteilles relais laissant dans chacune la pression suffisante pour le retour. Je pose mon dernier relais 10l au bout du fil, a 1438m de l’entrée. Je sors mon dévidoir et je progresse en installant mon fil d’Ariane dans l’inconnu.
C’est gros, avec une visibilité d’à peine 2 mètres, je ne vois pas les parois, c’est en m’orientant avec une boussole que je tente de trouver la continuation. La mécanique sensible d’un de mes détendeurs a mal supporté le portage. A chaque inspiration je dois déclencher le flux d’air manuellement pour pouvoir respirer, c’est très inconfortable. Cent mètres plus loin j’émerge dans un lac d’ou part une belle cheminée la suite n’est pas part là. Je me laisse flotter quelques minutes a la surface, je suis le premier humain a contempler cette voûte ou percent quelques magnifiques stalactite. Une fois reposé j’entame le retour avant que le froid ne m’envahisse.
A plusieurs reprise je tente de trouver une autre galerie, pour être sûr de mon retour, un peu à la manière du « petit Poucet » j’installe mon fil méticuleusement sur le cheminement que j’emprunte. Lorsque que je ne trouve pas de suite je le retire jusqu’au carrefour précédent, s’il est mon seul lien avec la surface, il pourrait aussi devenir un piège, a l’image d’une toile d’araignée. Je ne laisse donc que l’équipement strictement nécessaire a une prochaine plongée. Au bout de quelques minutes de ce délicat exercice, j’ai froid, je rentre en notant les levés topographique sur mon carnet. Sur le retour dans le S4 je repère une arrivée d’eau claire.
A 13h50 j’arrive a la salle Fiault (entre S3 et 4), 2h20 passées dans les S4,5 et 6. Je mange un peu de crème de marron et du jambon sous vide, rare nourriture supportant ce périple. Une heure de repos estompe mes crampes. Deux aller-retour en rampant sont nécessaires pour transporter mon matériel entre S3 et 4.
Sortie de l’eau a 15h50, je hisse tout le matos sur la plate forme, à 16h30 arrivée a la voiture.
Bilan 2008 : arrêt a 1538m de la vasque du S1 dont 1194 de galeries noyées, en solo, a la palme, en scaphandre ouvert , en combinaison humide. Huit heures trente de spéléo dont 4 sous l’eau. La prochaine fois on fera ça un WE, a plusieurs, au loco-plongeur, en combinaison étanche ou néoprène pas trouée, sur que la suite sera facile a trouver !!! Seulement quelques dizaines de mètres nous séparent maintenant de l’aven de la Sœur.
Damien Vignoles,
Relecture Audrey Granier.
Spéléo Club des Taupes Palmées
Topo entension dans le
S4 :
Topo en descendant le
courant :
Départ du point 260 du
fil kevlar.
Point |
Profondeur |
Azimut |
H |
L |
Observations |
80 |
0 |
220 |
1 |
1 |
Cloche cheminée avec autre cheminée redescendant dedans |
65 |
- 10 |
140 |
1 |
1 |
|
60 |
-10 |
160 |
1 |
2 |
|
50 |
-9 |
150 |
1,5 |
2 |
|
35 |
-8,4 |
260 |
1,5 |
2 |
|
30 |
-8,5 |
210 |
1,5 |
2 |
|
Données peu riches
à cause d'un retour dans une bonne purée de poids