Plongée du 17/02/2008 ou tout l'art d'en faire un roman. par Frank vasseur |
Attente durant la plongée, par Brice Maestracci |
Les projets d'exploration naissent parfois de curieuse façon. Cet épisode au Trou du Renard est né d'une fascination, d'une passion commune pour « la Pierre ». Ce magnétisme trouve son origine auprès de saines lectures. Aux premiers émois cavernicoles, j'éprouvais le besoin de retrouver, dans les livres, l'expression de pareilles stimulations, d'émotions, voire d'addiction pour le monde des cavernes. « Rivière sous la Pierre » de Jean-François Pernette fut le premier à tomber en ces mains néophytes. Je l'ai relu bien des fois, y replonge régulièrement. Rassuré, conscient que d'autres êtres normalement constitués succombaient à l'appel des ténèbres, je compulsais dans la foulée le deux « Jusqu'au fond du gouffre » de Corentin Queffelec, dont le charme suranné n'a d'égal que l'intensité des relations que ces hommes entretinrent avec la caverne. Côté passion, l'existence de l'ARSIP, une structure centralisatrice assurant la sauvegarde et la gestion des informations, achevait de m'émoustiller : un jour j'irai, voir cet « ailleurs » d'un peu plus près. 20 ans sépareront les lectures de l'aventure. Tout commença, comme bien d'autres projets, autour d'un verre. Michel Lauga évoquant les siphons « à revoir », faute de disposer d'informations fiables sur les dernières découvertes. Et de fil en aiguille, d'explorations en rencontres, de discussions en projets, l'affaire prit un tour.. pendable, une fin de camp dans une source béarnaise profonde. Les opérations « lourdes », la mobilisation d'équipes nombreuses n'existent qu'autour de projets d'envergure. Certes. Mais jamais la sauce ne prend sans un catalyseur, un fédérateur d'énergies et de volontés. Tâche ingrate s'il en est, mais fondamentale. On doit à Frédo Verlaguet d'avoir soutenu le projet et impliqué son club (le G.S.Oloronnais), le C.D.S. 64 et sa dynamique commission « Plongée », ainsi que l'ARSIP. M. J.Pierre Accoceberry, le propriétaire de la cavité nous gratifia de son soutien. Qu'il trouve en ces lignes l'expression de notre gratitude. La masse de matériel et le nombre de spéléologues à faire transiter par la cavité imposait une sécurisation des équipements en fixe. Trois sorties furent nécessaires pour vérifier les amarrages en place, installer de nouveaux points d'ancrage, assurer des mats de perroquets et réaliser les premières prises de vues. Le 27-01-08 : équipement, portage du matériel et prises de vues vidéo (Charles Piault, Antoine Cabotiau, Frédo Verlaguet). Le 02-02-08 : Finition de l'équipement, portage, prises de vues vidéo (Jef Godart, Rémi et Daniel Kircher, Pierre Garat, Vincent Cazares, Elodie Lagorce, Henri Laborde, Antoine Cabotiau, Yannick Dolinski). le 16-02-08 : Portage et vidéo (Antoine Cabotiau, Charles Piault, Yannick Dolonski, Eric Garcia et Cécile en surface). De mon côté, toutes les charges pondéreuses sont conditionnées dans des sacs de portage renforcés, leurs longes sont contre-assurées. Certains ont été confectionnés pour l'occasion par Edith et Bernard Trouvé (Société Résurgence), afin de garantir la sécurité de tous les participants. Dans cette descente composée de puits successifs, une charge en chute libre serait ravageuse pour les coéquipiers situés aux étages inférieurs. J'ai prévu une plongée au Trimix, avec un recycleur en version électronique (Megalodon version APECS 2.01 http://www.customrebreathers.com), planifié des tables jusqu'à –130m pour parer à toute éventualité. C'est qu'il est question d'un arrêt sur rien, à –78, dans un puits géant. Je ne disposais pas encore de la vision de Mickey Douat, basée sur la connaissance des particularités géologiques locales. Le 17 au matin, c'est le grand jour. Frédo a bien motivé « les troupes ». Le 17-02-08, 4ème sortie : Portage matos et plongée (remontée ensuite du matos). Première équipe : Vincent Cazares, Charles Piault, Claude Watiaux, Antoine Cabotiau, Eric Garcia, Nicolas Chalk encadré par PM Abadie, Eric Kammenthaler, Brice Maestracci , Vincent Augé, Isabelle Lacrouts, Olivier Lacroix, Laurence Boisloret, Bruno Nurisso et Frank Vasseur. L'équipe a été rejointe par JD Larribau et Patrice Baqué. TPST 9 h 30. Deuxième équipe : Henri Laborde (avec le Champagne), Henri Lalanne (le doyen 63 ans), Nicole Chassagne, Pierre Garat, Régis Lejeune et Jean-Paul Guardia. TPST 4h. Les premiers arrivent avant l'aurore, Antoine était même là la veille au soir ! Nous nous retrouvons au café de Saint-Engrâce, trop exigu pour l'équipe au complet. J'ai plaisir à retrouver d'anciennes connaissances : Vincent, partenaire d'un stage technique de descente de canyon, Brice, celui de mon premier stage de plongée souterraine. A 9 heures du matin, en février, dans le fond de la vallée, ça caille sévère. Les sous-vêtements polaires, cagoules, combinaisons sont prestement enfilés. Histoire de se réchauffer, nous empilons les charges, dont la masse, le nombre et le volume augurent bien de l'huile de genoux. Personne ne traîne à l'extérieur, nous filons rapidement vers l'entrée du gouffre. Tout est prévu, il y a même un kit d'Oenologeothérapie prêt à l'emploi à l'entrée… étant donné son contenu, on serait presque tenté d'y recourir ! Le premier contact ne paie pas de mine, petites désescalades intimes, un petit laminoir et…. du noir : une enfilade de jolis petits puits, avantageusement éclairés par la guirlande de casques qui évolue en cadence, par sauts verticaux, vers le fond. Je m'attendais à une cavité tectonique, des puits intimes, effilés, sombres, austères, tapissés d'argile. Rien de tout cela. La surprise est de taille. Passé les puits d'entrée et le départ vers le réseau Saint-Vincent (l'amont de la cavité qui bute sur d'autres siphons), les puits s'évasent. La section dépasse 5 à 6 m, un ruisselet, issu de la surface, percole et clapote sur les parois, de magnifiques cascades pétrifiées, ocre clair, agrémentent la descente. On en prend plein les yeux et j'use sans parcimonie de mon éclairage de plongée, une K15 Barbolight à 4 leds, refaite pour l'occasion. J'ai rejoint Bubu, qui commente la cavité, les explorations réalisées dans le réseau Saint-Vincent il y a 25 ans. On sent la passion, la motivation intacte. L'équipement, récemment refait par le G.S.Oloron, est parfait. Il double et sécurise avantageusement les mats de perroquets en place depuis plus de 50 ans. Ces structures métalliques permettent une remontée rapide, charges au dos. Un grondement de cascade augure le terme de la verticale. Un beau redan, puis quelques longueurs et voici les premiers limnigraphes. A –125, la série de puits recoupe perpendiculairement un lac avec une circulation d'eau. Un passage en vire rejoint une belle dune de sable, inclinée vers une vasque fichée d'une ultime échelle limnimétrique. L'aval est au sud-ouest et l'amont au nord-est. L'affluent issu des puits se déverse dans le lac. Là circule l'eau de la Pierre, depuis les déserts de pierre, les lapiés d'altitude, vers les résurgences enfouies sous le barrage de Saint-Engrâce. Brice et Eric prennent des photos des volumes et des galeries. On sent ce karst puissant. J'ai hâte d'y être, de changer d'élément, de m'enfoncer dans ces arcanes, de progresser dans l'inconnu, de révéler du « neuf ». Des bâches sont déployées, les sacs se vident, pendant que les panses se remplissent. Ne croyez pas que je sois le seul de la bande à jouer avec du matériel onéreux sous terre. Car l'ami Frédo donne aussi dans le genre. Un seul recycleur ne souscrit pas aux logiques de sécurité en plongée souterraine, basées entre autres, sur le principe de redondance. En cas de panne de la machine, j'emporte quatre bouteilles garnies de cocktails gazeux de composition différente, sur lesquelles me replier. Une partie sera essaimée dans le premier tronçon du puits noyé. Le reste demeurera sur moi. Antoine filme les préparatifs, il se chargera du montage final. Petit à petit, les choses se précisent. Nous voilà tous les trois dans l'eau, harnachés de nos scaphandres dorsaux respectifs. L'onde est fraîche (7°C) mais on aurait pu s'attendre à pire. Le déficit neigeux doit permettre à l'eau de se réchauffer au contact de la roche. Avant de finaliser ma configuration, je pars fixer le premier amarrage du fil, sur la lèvre de la galerie amont. Passé le nuage d'argile de la vasque, je débouche sur le cours actif. La roche est très claire, cupulée, taraudée par les eaux. La « touille » levée dans le ruisseau lors du portage s'évacue vers l'aval. En amont, la visibilité est moyenne, 5 à 6 mètres environ. « Ce n'est pas limpide, mais ça devrait être bon » Le visage de Frédo se fend d'un grand sourire. C'est qu'avec de l'eau trouble, le projet de vidéo serait compromis. Et dans un système karstique de cette ampleur, si réactif aux précipitations, rien n'est vraiment prévisible. Dernières vérifications, test, validations et c'est parti. A chaque plongée, le changement d'élément demeure un « grand » moment. Une délivrance , après les incontournables suées de l'équipement, où l'on évolue encore à l'air libre, mais déjà équipé, engoncé, surchauffé pour un long séjour immergé. L'aune d'un de ces trop rares moments, ces tranches de vies où l'on évolue, concentré et serein, en apesanteur, dans un univers en trois dimensions en quête d'une zone d'ombre, d'un inconnu éphémère, à révéler. Il est temps d'y aller, de concrétiser enfin. Je retrouve le dévidoir au premier amarrage, Frédo a allumé ses phares, Eric s'intercale entre nous : « akcheune ! ». Le courant est perceptible, mais nullement gênant. Vers l'amont, une galerie confortable (3 x 4m) se développe dans un joli calcaire gris clair, cupulé, granuleux. Pratiquement aucun dépôt, les sédiments n'ont guère le temps de se déposer, le courant les entraîne. Je m'attendais à un siphon austère, sombre, le contraste est agréablement de taille. L'orientation des coups de gouges est cohérent avec le sens actuel de l'écoulement. Nous progressons lentement, au gré du rééquipement. L'un des objectifs de la plongée consiste à lever la topographie du siphon, il est donc nécessaire de le reéquiper intégralement en fil décamétré. J'opte pour une goulotte accolée à la rive gauche. Dans ces vides noyés, lorsque la visibilité est réduite, on a vite fait de s'égarer, de tourner en rond. Mieux vaut conserver un repère valable, un « fil » naturel. Le sol est par endroits vertical, entrecoupé de replats très inclinés (-35 et –63) garnis de blocs erratiques, prompts à suivre la pente. La roche est très claire, les coups de gouges toujours présents, les lames d'érosion acérées. La direction dominante est est /nord-est. La descente est rythmée par la fixation des amarrages, l'équipement d'une trajectoire la plus droite possible. La « poursuite » lumineuse qui m'auréole me renseigne sur la présence de Eric et Frédo. Il est convenu qu'ils accompagnent et suivent la descente jusqu'à leur limite. A –63, un amarrage domine un segment vertical. Coincé dans un renfoncement de la fracture, j'apprécie la puissance des nouvelles leds de la K15. La roche, éblouissante, semble blanche. En me retournant pour faire face au puits, j'aperçois, sur la paroi… mon ombre ! Les crapouillaux sont toujours là, quelques mètres au-dessus, tous feux allumés. Un échange de signes évocateurs scelle la fin de la séance vidéo. Je poursuis à la verticale, alléché par la vision du terminus, le prolongement de la cavité. A partir de –68, la pente s'infléchit. La direction aussi, puisqu'on oblique au sud-est. Le sol est recouvert d'un talus de sable gris et fin. Serait-ce un nouveau replat, ou la fin de la verticale ? En suivant le vieux fil, je traverse la base du puits, survolant un sol de sable. C'est le point bas du siphon : la marmite « du loup », encadré de hautes parois rocheuses verticales. L'ancien fil est amarré, à 120m de l'entrée, sur une belle lame d'érosion. Elle est érigée en proue, dans la paroi, face à la goulotte par laquelle on descend. Vu du sol, on a l'impression d'être dans un fond de puits borgne, sans suite, un cul de sac à -72. La suite est dans le dos, au sud-ouest. Deux mètres au-dessus de la dune, par-dessus une barre rocheuse (le redan de la Belette), s'amorce un splendide conduit, comme on ose à peine en fantasmer. Mickey avait raison, la structure géologique locale ne confirmait pas les informations des dernières plongées. Le siphon ne devait pas descendre beaucoup plus bas, une remontée était probable. Le point bas est bien atteint, le siphon amorce une nette remontée. C'est la galerie « Rose, elle était belle » (elle sentait bon la fleur nouvelle, rue Saint-Vincent) [ Pour Antoine et autres teen-agers qui n'ont guère connu les musiques et chansons de notre folle jeunesse (et en l'occurrence celle de mes grands-parents), il s'agit de paroles d'une chanson de Fréhel, dans le Paris de l'entre-deux guerre] La roche conserve sa couleur gris clair, son aspect et son toucher granuleux. Des bandes de rognons blancs et ocre clair strient le sol dans le sens de la progression. Ils sont bienvenus pour amarrer le fil, car il y a pénurie d'aspérités. Les cupules d'érosion sont toujours orientées dans le sens de l'écoulement, des maigres dépôts sableux à la base de la partie la plus abrupte le confirment. Le conduit est quasi-rectiligne, le plafond est parfois hors de portée de phare (visibilité 4 à 5m). Cette remontée progressive est parfaite pour le fonctionnement du recycleur, peu de gaspillage de gaz pour alimenter la machine en oxygène alors que la pression ambiante diminue. A 245m du départ (-28), un redan vertical d'un peu moins de 2m précède le prolongement du conduit, dont la pente semble s'accentuer à la faveur d'une réorientation vers le sud. Le fil est amarré sur un rognon, au sol, pratiquement au centre de la galerie. Ca tombe bien, j'arrive au terme du dévidoir et aux limites de timing convenues avec l'équipe. 125m de première pour aujourd'hui. Le retour se passe encore mieux que l'aller, poussé par le courant, occupé à relever les données topographiques. Passage du point bas, assurément grandiose. Je savoure quelques instants l'ambiance du lieu. Puis amorce la remontée dans le puits, cadencée par les paliers. Vers –35, la visibilité s'est dégradée, les bulles expirées ont bien ramoné. Je récupère une bouteille à –30. A –18, Eric me rend une première visite. Echanges d'infos par ardoise interposée, je griffonne un croquis, plus parlant qu'un long développement. Le froid engourdit les doigts, n'incite pas au lyrisme littéraire. Il remonte les nouvelles fraîches à l'équipe, en surface, puis revient. Nous avons convenu qu'il sortirait les bouteilles de Trimix, afin que les copains les plus éloignés puissent remonter les premières bouteilles avant de reprendre la route. A –9, les doigts engourdis par le froid, je demande à Eric de décrocher la bouteille de droite. Alors qu'il me déleste, je sens quelque chose heurter mon genou avant de poursuivre sa chute dans le puits. Immédiatement, je réalise : c'est sur ce mousqueton que j'avais directement accroché le compas. Je me maudis : quel C.. ! D'habitude j'accroche avec un mousqueton à virole directement sur le sanglage. A l'heure qu'il est mon fidèle instrument doit reposer dans le sable, par –72… Antoine a raison, passé un certain âge, on ne vaut plus grand chose… Espérant qu'il soit encore à portée de palme, j'essaie d'expliquer le souci à Eric, en vain. Je purge illico la boucle et file pour essayer de rattraper l'instrument fugueur. A –18, j'arrête le jeu, assez de yo-yo pour aujourd'hui, la partie est perdue. J'enrage doublement, tant pour le coût du « jouet », que pour la topo inachevée. Le ballet des niphargus ne suffit pas à me changer les idées. Lorsque Eric revient, à –6, je suggère, par geste, qu'il me prête son compas, afin d'achever la topographie. Peine perdue. Je saisis sa main pour récupérer l'instrument, mais il prend la mienne et la serre énergiquement. Bon, c'est sympa comme intention, mais ce n'est pas de son affection dont j'ai besoin, c'est de son matériel, dont je le déleste illico. Nous remontons ensemble les derniers mètres en topographiant et émergeons, après 2h10 d'immersion, sous les ovations de l'équipe. Content de retrouver l'air libre et les copains, je profite néanmoins du soutien de l'ami Archimède pour livrer des explications plus détaillées sur la découverte. Mieux vaut ne pas forcer, alors que l'organisme « dégaze » encore tous azimuts. Le niveau de la vasque est monté de 3 cm depuis notre arrivée, ce matin. C'est normal, cela correspond à la fonte des neiges de la veille. Qui a dit « réactivité » ? Tout le matériel est prestement démonté. La première équipe remonte, à plein, tandis que la seconde arrive. Coco s'essaie à la cuisine, mais, de sa soupe, seule l'odeur sera disponible, au bénéfice des aphaénops et des niphargus. Comme nous ambitionnons de rapporter à la surface toutes les charges descendues en trois fois, les 24 que nous sommes ne suffiront pas. Aussi, Antoine et Vincent sont bons pour un second voyage. Assurément, ces jeunes ont bon cœur ! Bien qu'Antoine se montre un tantinet désagréable, à l'évocation des ces « déjà vieux de 40 ans plus bons à rien ». Comme on compte sur lui pour un second voyage, on ne dit rien, sans en penser moins Grrrrrr. Henri, en tant que Président du G.S.Oloron, a descendu le champagne. Nous trinquons dans l'euphorie à la Pierre, à l'escalier à remonter vers la surface, à nos chevaux, à nos femmes…. Nous remontons tranquilou, jouissant de cette splendide cavité, devisant sur les projets à venir, dans le réseau Saint-Vincent, dans l'aval, sur les regards dans la vallée, dans les résurgences. Il y a du pain sur la palme… Les cordes demeurent en place, car Eric viendra dans la foulée repérer l'aval. Avec Mickey et Brice, ils finaliseront la topographie et recaleront les niveaux. Je rejoins la surface après 9h30 passées sous terre. Aux dernières lueurs du jour, se mêlent le clapotis du ruisseau et le fumet des grillades. La « plancha » de Frédo tourne à plein rendement, sous la spatule aguerrie de Jean-Daniel. La table est montée, les bouteilles, débouchées, mêlent Jurançon et rouge de l'Hérault. Rien que du bon. Michel Lauga est passé nous laisser un petit mot sympa, Mickey Douat et ses collègues passent prendre des nouvelles. Nous devisons des résultats, sur les perspectives futures, jusqu'à ce que la nuit noire et la chute de la température nous incitent à regagner nos pénates respectives. Quelques jours plus tard, de retour sur le littoral méditerranéen, le report topographique place l'extrémité, provisoire, de la galerie explorée à proximité presqu'immédiate du siphon aval du réseau Saint-Vincent. A suivre…
Durant les campagnes d'étude et d'explorations relatées ci-après, nous avons pu apprécier la valeur et la qualité de certains équipements et matériels. L'engagement de certaines explos, la masse et l'encombrement du matériel à transporter, le temps imposé par les prises de vues vidéo et photographiques, les relevés topographiques, induisent des équipements fiables, qui assurent la sérénité et la sécurité de tous les participants. La plongée souterraine ne représente qu'une « niche » peu rentable, à laquelle seuls des passionnés s'intéressent en matière de production et de développement de matériel. Il serait ingrat de ne pas remercier expressément :
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Température extérieure en dessous de zéro, les crapouillaux n'ont pas chaud, par Jean Daniel Larribau.
Jean Daniel à l'entrée.
Antoine filmé par Jean Daniel Larribau.
Descente sur les mats de perroquet, par Brice Maestracci.
La base des puits, par Brice Maestracci.
Le siphon, par Brice Maestracci.
Vers -100, par Brice Maestracci.
Dur dur sans archimede, par JD Larribau
Eric Garcia et Fredo Verlaguet de retour du tournage, par Brice Maestracci.
Au sortir de la pointe, par Jean Daniel Larribau
Explications de Mickey, par JD Larribau.
Fredo et la camera, par JD Larribau.
Oenologeothérapie, par Brice Maestracci.
Rapport auprès de Fredo, par JD Larribau.
Le meilleur pour la faim, par Jean Daniel Larribau.
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