Compte rendu d’exploration à la Grotte du Fernet.
(Cirque du Col du Rousset en Diois).
2009 par David Bianzani |
Photo du massif. |
Introduction Ma première incursion dans cette cavité eut lieu vers les années 2000: la grande et belle équipe des Fils d’Ariane avait organisé une sortie de reconnaissance de la branche amont, sous l’impulsion de Stéphane Roussel, inspiré par la lecture des aventures de Bertrand Léger, rédigées un an avant sa tragique disparition (depuis, cette équipe n’est plus active, seul son logo subsiste et il orne les publications de mes topographies). Historique des explorations Réseau Amont
Sept ans après une première reconnaissance avec les fils d’Ariane, j’ai décidé d’aller y palmer à mon tour, et en SOLO ! Avec pour objectif : reconnaître le S1, premier siphon du réseau amont et …plus si affinités… Récit de cette journée : Un sentier, à peu près de niveau, part de la 3éme épingle de la route montant au Col de Rousset et m’amène en moins de 40 min à l’entrée du Fernet. Sur ma clef de portage : un bi-6 litres et 3 kits bourrés d’accessoires plongée incontournables. J’enfile rapidement casque, bottes et « combarde », il est 10 h du matin, je suis prêt à parcourir les 400 m qui me séparent du S1. Un boyau suit le pendage, en pente douce, mais bas de plafond, pas très large : les charges me paraissent de plus en plus lourdes ! Tantôt poussant, tantôt traînant : en moins de 40 minutes cependant, me voilà au carrefour Amont-Aval, où enfin la galerie prend de l’ampleur ; et me permet de m’équiper confortablement, à 50 m du S1. Paisiblement je profite de ce moment de préparation pour récupérer et ne penser qu’a la plongée et ses objectifs : re-équiper, topographier et reconnaître ces lieux encore inconnus pour moi. 12h30 : j’amarre le fil d’Ariane, cet instant est complètement différent des plongées habituelles, le calme et le silence pèse lourdement sur l’ambiance.Les sensations sont différentes quand on est seul sous terre. … !! Sous l’eau c’est la délivrance je retrouve mon élément je déroule mon fil dans une eau limpide. Des lambeaux de fils flottant entre deux eaux m’indiquent l’itinéraire à prendre. Au bout de 80 m, je suis à –8 m dans un puits vertical ; le miroir à son sommet m’indique la fin du siphon, en trois coups de palmes. J’émerge devant un seuil rocheux d’un mètre cinquante à escalader. Heureusement, J’ai prévu un bout de nouille que j’accroche à un vieux piton planté là, probablement par Bertrand Léger. Sur la droite une galerie très glaiseuse d’environ 15 m, basse de plafond oscille entre des blocs, me voilà au S2, une vasque pas très large, d’un beau vert céladon. Je rebrousse mon chemin pour aller chercher mes blocs. Le temps de me rééquiper et d’amarrer un nouveau fil, je plonge dans cette belle galerie d’un mètre cinquante de haut et deux mètres de large. Cinquante mètres plus loin me voici dans une galerie de (3 x 4), la visibilité est excellente, du moins à l’aller. Au bout de mon autonomie, j’arrive à 140 m à une profondeur de moins 16 m, au retour la visibilité se dégrade et à soixante mètres de la sortie, un petit bloc se détache, et manque de me tomber sur la tête ! à part ce petit moment d’inquiétude tout se déroule sans problème. Avant de me déséquiper et n’étant pas loin du siphon aval, je décide d’y jeter une palme. Il est très court, après 20 m de fil déroulé me voilà devant une belle petite salle. Une galerie dix mètres devant moi me conduit devant un ressaut d’un mètre et là : une vasque de 5 m de diamètre c’est le départ du S2. Ce sera pour une autre fois….. Connaissant la configuration du S2 Amont après lecture des comptes rendus de Jean Charles Chouquet (400m –40m), je décide de me concentrer sur la partie Aval. Je programme l’exploration des siphons amont avec de l’artillerie lourde (mCCR). Le réseau Aval. Un mois plus tard me revoici seul à transporter un bi 6 litres léger et un gros kit sherpa plein de matos. Visibilité splendide à environ dix mètres ; le siphon est très circulaire (4 m de diamètre) je descend à la profondeur de 7 m, et 80m plus loin je débouche vers la sortie du siphon. Devant moi une petite salle où j’entends l’eau s’écouler dans sa partie basse. Au-dessus, c’est la suite de la galerie en forme de faille. Je dépose mes bouteilles, et je chemine entre des blocs puis je débouche dans une belle salle. Au-dessus de moi, un puits que j’évalue à 10 m de haut ; je découvrirais plus tard que c’est l’arrivée par une branche du réseau supérieur. TPST : 6 heures. Rééquipement et topographie des siphons. (Campagne 2008) Pour réaliser la topographie complète du réseau depuis le départ jusqu’aux siphons terminaux, j’ai été assisté au cours de deux sorties différentes par Sylvain et Jérôme pour les parties exondés. Il nous aura fallu cinq heures de travail pour relever les données topo de cette partie de la cavité. Pour la réalisation de la topographie du réseau supérieur, avec Sylvain nous avons équipé un puits, que j’avais évalué à 10 m mais qui en faisait quinze. J’ai pu ce jour là satisfaire ma curiosité ! Et effacer ma frustration lors de la plongée précédente : une corde de 8 mètres et je descends dans un nouveau petit puits ; j’entend l’eau s’écouler sur la droite ; d’après les précédents explorateurs la suite était une trémie impénétrable Quelle fut ma surprise de constater que la trémie verticale s’était effondrée où que quelqu’un avait forcé les choses… je voyait en dessous de mes pieds par un passage, une vasque d’eau, cinq mètres plus bas. La belle première. (Septembre 2008) au S3 Aval … Quinze jours plus tard me revoici avec Sylvain Becquet , fidèle porteur, pour atteindre le S2 aval en passant par le réseau sup et ses puits, le portage est pénible et son aide m’aura été précieuse. Mais me voilà enfin équipé d’un bi 4 litres et de cent vingt mètres de fil avec une configuration à l’anglaise, au cas où il y ait des étroitures. Je progresse en descendant légèrement, je passe entre un bloc et le bord de la galerie sans difficulté (1 m de large) ; un virage à angle droit et me voici à moins 13 mètres. Je débouche alors à ce moment là dans une grande salle noyée : c’est magnifique ! Les dimensions doivent être de 8 m de large je distingue difficilement le plafond 5 à 6 m au dessus j’ai déroulé 65 m de fil. La suite est ascendante, des blocs jonchent le fond de la salle ; au bout, je distingue un passage à droite, je poursuis paisiblement ma progression, devant moi entre deux blocs je distingue la continuation, mon profondimètre indique moins 3 m l’eau est à 7°C ; la visibilité se dégrade ; je stoppe mon exploration à 85 m de l’entrée sur ce rétrécissement. Je fais alors la topo au retour. Après vingt cinq minutes d’immersion je sors, en ayant un peu froid et content de notre découverte je surnomme ce S3 le « bec-verseur » en remerciement à Sylvain Becquet. La suite des explorations Trois mois plus tard, (en cause, les conditions météorologiques et des indisponibilités) me revoici devant le S3 Aval, dit le « Bec-verseur », avec cette fois ci Dirk comme compagnon. Je décide d’employer un bi 6 litres et cent cinquante mètres de fil au cas où ça continue en zone noyée. C’est l’étiage et le niveau d’eau à baissé au moins deux mètres. Je trouve le fond du siphon a –11 m. Par contre les crues n’ont pas épargné mon fil d’Ariane, de diamètre 1,5 mm, qui s’est rompu en deux endroits ; Cinq minutes plus tard me voici à mon précédent terminus. J’amarre ma ficelle, puis je la déroule et franchis sans encombre l’étroiture. A ma grande surprise dix mètres plus loin, je débouche à l’air libre dans un petite salle encombrée de blocs, de quinze mètres de long sur six mètres de large, mais sans la moindre évidencede suite (je l’ai nommée « la salle des fils d’Ariane » en souvenir de mes belles premières années de spéléo-plongeur). Et pourtant, dix mètres avant le fond, sur la droite, mon regard est attiré par un puits noyé de 4 m de diamètre, dont je distingue le fond, et que j’évalue à environ trois ou quatre mètres de profondeur. Je raccroche mon fil et je plonge dans cette suite supposée, bingo ! Dix mètres plus loin après une profondeur de – 4m. J’émerge verticalement dans une belle cloche avec la suite devant moi. Une belle galerie au dessus d’un ressaut est accessible par une escalade en opposition, je tente le passage mais je dois me résigner en raison de la configuration de bouteilles et de l’impossibilité de déposer mes palmes ; je vais devoir revenir accompagné, l’incident n’est pas permis en ce point de la cavité. Ce fera l’occasion de revenir avec mon premier compagnon d’aventure des fils d’Ariane : Gaby. Affaire à suivre en 2009. Explorations 2009. (28 Août 2009) Acte 1 Nous revoici presque un an après de retour pour poursuivre l’exploration du réseau post S4 dans l’Aval. Je suis accompagné de Manu Tessane mon compagnon d’aventure, Gaby n’est pas disponible en cette période propice aux explorations. Nous avons débuté l’exploration à 11h00 le temps de se retrouver, de préparer les charges puis d’accéder à la cavité. Le rythme de progression est rapide en moins de quarante minutes nous voilà devant le S3 aval. Les conditions d’étiage sont excellente : le siphon à perdu 3 m de hauteur d’eau. ; Trente minutes de préparation, puis c’est l’immersion dans le S3. Le rééquipement en fil d’Ariane est nécessaire, le précédent n’a pas résisté à l’assaut des crues. La visibilité des premières mètres n’est pas bonne (moins d’un mètre), par contre arrivé à 4 m de profondeur, c’est magnifique ; le lieu est superbe, surtout la salle soixante dix mètres plus loin. Sept minutes plus tard nous franchissons l’obstacle pour déboucher dans la salle des fils d’Ariane, le S4 est plongé sans problème. Nous arrivons devant le ressaut qui m’avait arrêté l’année dernière. Manu me prend le masque et les palmes, j’escalade en opposition avec les petites bouteilles sur les côtés, sans difficulté j’arrive dans une petite salle. Récupération du matos de Manu, dépose du barda de plongée, puis démarrage de l’exploration post siphon. Le première obstacle est un puit que l’on évalue de 6 à 7 m. Pour Manu une telle escalade c’est du gâteau, par contre la difficulté est un agglomérat de blocs et cailloux dans une faille, qui à l’air de tenir par l’opération du Saint Esprit, il y a des prises pour monter mais, vigilance totale de notre part ! En moins de quinze minutes, Manu est en haut, la cordelette de 7 mm est amarrée en double, je le rejoins pour poursuivre la découverte. La suite est une galerie descendante qui se stabilise sur une laisse d’eau (qui doit siphonner en hautes eaux) une faille inclinée remonte sur quelques mètres pour donner une suite sur un ressaut descendant de deux mètres. Un côté des parois est couvert de mondmilch (le retour va être coton sans corde ici) une conduite forcée sculptée de coups de gouge nous conduit sur un nouveau siphon à plonger ; il est magnifique. Sans un équipement béton du puits nous renonçons à transporter les charges avec de la sept millimètres comme corde. Le retour se fera sans encombres sauf pour le transport de 3 charges supplémentaires qui engendrera une grosse fatigue... mais heureux d’avoir découvert 75 m de nouvelle galerie topographiée. Acte 2 (18 septembre 2009) Cette fois ci j’ai programmé la sortie avec François, nous profitons des conditions d’étiage exceptionnelles en ce mois de septembre. La sortie est baston, deux collègues, Sylvain et Flavien sont partis en tête rééquiper le réseau. Nous transportons chacun, avec François, deux charges plongée. Après 50 minutes d’effort pour arriver devant le S3, nous profitons de la préparation du matériel de plongée pour souffler un peu. L’immersion dans le siphon est pour moi la délivrance, je profite pleinement de la cavité. La visibilité est excellente avec mon puissant éclairage 6 leds vidéo DRAGONSUB, je redécouvre les dimensions impressionnantes de la salle noyée, malgré le lestage important occasionné par le poids du kit d’équipement (plaquettes, trousse à spits, corde, etc.) je palme sans trop racler le fond. Nous enchaînons sans difficulté la plongée dans le S4. A la sortie, François prend la tête de la progression et remonte en s’aidant de la corde de 7mm en place. Il rééquipera le puits avec de la 12mm, pendant ce temps mon regard fut attiré par un curieux départ au dessus du S4. En effet un méandre ascendant se profile devant, pendant que mon compagnon d’aventure plante ses spits, je décide d’explorer cette galerie inconnue. Je progresse sur une vingtaine de mètres, une petite étroiture ne me facilite pas le passage, elle est verticale en marche d’escalier. Un virage à gauche, stabilise la galerie sur un plan horizontal, je suis maintenant au pied d’une diaclase que j’évalue à une dizaine de mètres de hauteur. Une suite est visible en hauteur à droite, c’est certainement un affluent. Je tente deux pas d’escalade pour en avoir le cœur net, au-delà il faut du matos d’artif. Je lève les azimuts précieux pour la topographie et rejoins mon camarade. Il vient de terminer l’équipement du puits. Je fixe les charges plongée à l’extrémité de la corde, qu’il remonte une à une. Une fois en haut avec lui, nous reprenons le chemin du siphon, nous descendons la galerie qui mène au premier ressaut, la desescalade ne pose pas de difficulté, la faille inclinée remonte ensuite sur deux mètres. Le deuxième ressaut descendant, plus technique ; il fait deux mètres cinquante de hauteur. Il est très glissant, nous posons une corde pour faciliter son franchissement. Dix mètres plus loin se présente le siphon, c’est François qui équipera en tête pendant que j’amarre derrière le fil d’Ariane. La visibilité dans la vasque est très bonne mais pas pour longtemps, la galerie du siphon débute sous une lame rocheuse puis prend une forme en conduite forcée d’un mètre vingt de diamètre. La visibilité derrière François est complètement nulle, moins d’un mètre. J’accroche le fil guide comme je peux. Au bout de vingt mètres nous changeons d’orientation de 90°, la profondeur est de 1,5 m, nous devons être proche de la sortie, tout à coup mon regard un attiré par une forme blanche dans une niche à droite de la galerie qui à pris une forme de laminoir. Quelle fut ma surprise de constater que cette masse blanche est une quille de protection pour le portage de bouteille de plongée. Dans ma tête s’enchaîne un tas de questions : « mais comment se fait-il ? Nous ne sommes pas en première ? » Et non, le siphon est en aval, le matériel à due être laissé avant une crue dans le réseau supérieur, il a fini sa course ici. Dix mètres plus loin nous crevons la surface de l’eau avec nos bulles. Nos casques éclairent un grand laminoir dont la hauteur n’excède pas les soixante centimètres. « Aurions nous fait jonction avec le Touron ? » François a le courage de déposer les bouteilles et de poursuivre la découverte dans cette galerie qui est peut engageante. Il n’aura pu que parcourir une dizaine de mètres, arrêté par une trémie de bloc. Conclusion faite ce n’était pas le touron.. François me fait remarquer un départ sur la droite dans le siphon, avant le virage à 90°, il ne lui semblait plus étroit, « la suite est peu être là ? » Ce sera pour une autre fois, il faut rentrer. La visi est mauvaise, il me reste à relever les azimuts et direction pour notre croquis d’exploration. Le retour fût une simple formalité, nous concluons un bilan positif de 65m de galerie découverte, 7 heures passées sous terre, de bonnes courbatures (bonjour le portage sanglier) et surtout un très bon moment entre amis. Une plongée dans le S2 amont. J’ai programmé pour aujourd’hui une sortie dans les siphons amont, histoire d’avancer le travail débuté il y a deux ans. Je suis accompagné de Gaby et Françoise qui nous aide aimablement à transporter nos lourdes charges. Les objectifs sont pour Gaby, immersion dans le S2 pour le rééquiper et relever les données topo au retour. Pour moi c’est vidéo et topographie du réseau post S1. Gaby plonge en recycleur. Les charges plongées malgré les bouteilles déjà au fond, sont quand même lourdes. Après une heure quinze d’effort, nous voici devant la vasque de ce joli siphon. La préparation est longue et minutieuse, une plongée en recycleur ne s’improvise pas. Gaby est très méthodique, il prend sont temps pour bien faire les choses. Je décide de partir en premier, histoire d’avoir une bonne visibilité pour le film. En 5 minutes je franchis ce verrou liquide, je remarque que le niveau d’eau est bas. L’escalade du ressaut est d’au moins un mètre cinquante, la corde en place sur le piton planté par Bertrand Léger est la bienvenue. Je parcours ensuite la vingtaine de mètres qui me sépare du S2 pour y déposer mes bouteilles. J’attends ensuite l’arrivée de Gaby, pour lui, la remonteé du ressaut fut un calvaire. Imaginez vous avec un bi 12 litres couplé à sa machine dans le dos, c’est un appareillage qui doit friser les 35 kg. Je lui ai facilité la tache en l’aidant au passage (en le poussant aux fesses). Quinze minutes après, nous voici dans le S2. Il prend la tête pour équiper, je le suis à deux trois mètres pour avoir quelques images de ces lieux. J’en profite pour mettre en place quelques caoutchoucs pour lui faire gagner du temps, 10 minutes après mon départ je dois faire demi-tour, l’autonomie sur mon bi 4 litres ne me permet pas une grande incursion. Je le regarde s’éloigner devant moi. Au retour, il me reste le travail de topo du réseau post S1, il y a d’ailleurs deux galeries qui se développent. Une principale qui conduit au départ du siphon que l’on a emprunté, puis une autre secondaire qui est parallèle à la première. A son extrémité on retrouve une cheminée à escalader qui peut donner une suite sur un affluent. Il y a aussi une patte d’oie qui se termine sur deux vasques de siphon, ce ne sont que des galeries parallèles qui rejoignent ensuite la branche principale que nous équipons en ce moment. Après cinquante cinq minutes d’attente, revoici mon Gaby, le temps de fermer l’embout de son recycleur le voilà me racontant son aventure. 160 m de rééquipement et de topo, arrêt à – 10 m après un passage à moins 23m. Il est transit par le froid, en combinaison humide dans une eau à 9°c. Il fallait le faire c’est du très bon boulot. Le retour se réalisa sans encombre en moins de deux heures. Les clubs associés à l’exploration : Club Spéléo des pompiers de Grenoble (38), les GECKOS (26), CAF d’Albertville et le GEK. L’équipe de soutien : Dirk Devreker, Sylvain Becquet, Jérôme Savet, Philippe Ageron, Amélie Balmain, Françoise Magnan, Alexandre Lefevre, Arnaud Villard, Amelin Cédric, Flavien Boutteçon. Les plongeurs : Manu Tessane, François Tourtelier, Gaby Hude, David Bianzani. Compte rendu réalisé par : David Bianzani Relecture et correction : Françoise Magnan et Virginie Chalier.
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Le S1 Amont. Concrétionnement dans le réseau amont.
Le S1 Aval.
Le S3 Aval.
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