Bienvenue sur cet espace dedié a la plongée souterraine
Tous les thèmes peuvent être abordés.
Cependant, cet espace de liberté n'a pas vocation à défouler ceux qui
n'auraient pas d'autres exutoires pour leur agressivité.
les messages polémiques ou d'insultes seront modérés.
Merci pour votre contribution cordiale et constructive.
Auteur | Titre: les profondes à l'air ...en spéléo ... | Date |
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gruissanot jluc | Salut ,les amis .Une petite question qui est vraiment perso et qui me concerne actuellement ... J'aimerai si possible si vous le voulez bien ,savoir par curiosité quelle à été votre plongée la plus profonde en spéléo,uniquement à l'air .je sais trés bien que actuellement nous avons les mélanges et les recycleurs ,et que les plongées en dessous de 60 à l'air sont déconseillées .Mais je suis curieux d'avoir vos expériences à ce sujet .Le débat est ouvert ... Prenez votre soufle et racontez moi ...toujours si vous le voulez bien . A plouf ... |
2004-07-09 14:51:44 |
jean-marc | Personnellement, je n'ai aucun record dans ce domaine, mais si tu veux être impressionné, vas dans la page lien de ce site, dans la rubrique "article divers", tu trouveras (en anglais) un récit sur des explorations au Brésil qui laissent songeur. De la même veine, il y a "Cavern measurless to Man" de Sheck Exley. Avant d'adopter des mélanges à l'hélium, il a poussé assez loin les limites de ce qu'il est possible de faire à l'air. Francis Le Guen relate un essoufflement qui aurait pu être dramatique lors d'une plongée à St Sauveur, dans la zone des 90m (je ne sais plus si c'est dans un de ses livres ou sur son site internet) Et puis les anciens, comme Touloumdjian, se défendaient pas mal à l'époque où il n'y avait rien d'autre . |
2004-07-09 17:42:06 |
Miguel | Sans vouloir polemiques, je crois que plonger en desous de 45 metres en groute avec l´air est une temerite. J ai plonge avec l´air en puit verticale at -70m une ou deux minutes, et en galerie horizontale at -59m par 10/15 minutes, et je suis sur que si tu ou tu partenaire as un probleme important, tu peut mourir avec facilite. Il y a 3 ans, at 59metres de profondeur ,400 de penetration, le premier tiers surpase, et tres tres heureuxe, (narcotices), un detendeur de mon partenair tombe en panne. Nous sommes vives par chance... Saludos, Miguel |
2004-07-09 17:51:06 |
gruissanot jluc | Merci a Miguel pour son petit récit ,qui donne à réfléchir .Et merci à Jean marc mais je trouve pas ce récit ,et en plus en anglais j'y comprendrai rien .C('est genthil quand méme de me répondre ... J'éspére qui en aura d'autre ,que j'attends avec impatience en me rongeant les palmes . Gros ploufs à tous .. |
2004-07-10 10:27:58 |
DrJM | Jean Luc salopiaud ; ) c'est dangereux l'air non de diou !!!! Francis Le Guen dans son fabuleux livre "Les scaphandriers du desert" (http://bio.attitude.free.fr/Grenier/scaphandriers.htm) relate effectivement son debut d'essouflement a l'air a 500m de l'entree a -78m !!! et surtout son penible retour a cette meme profondeur pendant 150-200m, ces pensées allant a son frere Eric a ce moment terrible qui aurait du ramener le cadavre de Francis si ce dernier etait décédé suite a la narcose et a l'essouflement ... Ce livre devrait etre au chevet de tout plongeur speleo, JLuc si tu ne l'as pas encore commande le vite ! Des histoires macabres de plongees speleos profondes a l'air j'en ai a la pelle ... si j'ai un peu de temps aujourd'hui entre deux urgences je les raconterai. Jerome |
2004-07-10 11:34:03 |
Gruissanot Jluc | Sais bien Jérome .C'est dangereux l'air en profondeur .Mais je veux bien que tu me raconte si tu as des récits .En meme temps celà j'espére nous sensibilisera un peu plus à nous les plongeurs d'air...hélas limiter pour l'instant a l'oxy au pallier ...faute de grives on mange du merle...bien que rien ne me dérange ,je m'adapte ... En tous cas merci pour tes réponses . A Gougneras hier j'aurais bien été plus loin ,mais à cause de ce fameux air hélas ... Amitié . |
2004-07-10 13:35:51 |
J Enndewell | Je ne ferai pas le malin car je n’ai jamais plonger a plus de -60 a l’air mai la narcose docteur c’est quoi une mauvaise alimentation avent la plongée et le foi qui tape du pied ? Une bouteille avec de l’huile dedans ? (Même a quantité très faible ça fais mal je connais) Ou c’est tout bêtement le plongeur qui confond plongée profonde et souffler sur un feu de camp et qui commence a avoir le tête qui tourne car il a une arrivée d’oxy trop importante dans la zone du cerveau Mais copains me disent que je n’ais pas de cerveau c’est peut être la raison pour la qu’elle je n’ai jamais eu de narcose (gag) Perso j’ai souvent plonger dans la zone des -60 et un début très léger de narcos (comme vous appeler cela) est apparut de temps en temps mai très rarement, une meilleur régulation de la respiration immédiate par un arrêt sur place pour reprendre un rythme cardiaque plus lent et pouf plus rien après plus bas je ne dit pas je ne suis pas un scientifique loin de la et ce n’est pas la peine que la commex est passer des année a travailler sur le sujet pour qu’un petit plongaillon comme moi leur donne des leçon Perso je n’est jamais ressenti clairement un problème que j’airai pus associer a un truc qui ressemble a une narcose limite et incontrôlable qui aurai pus être associer a grave ou a danger Mon expérience d’autodidacte (je plonge depuis l’age de 14 ans et en ais 58) me ferai penser que les plongeur a l’air qui plonge a des profondeur supérieur a 40mt pence qu’il peuvent appliquer des rythme de progressions identique a -60 Mt voir plus, messieurs plus on décent plus on va pianissimo la plongée profonde ce n’est pas un 100mt haie Je tien a préciser que au club pas un de mes petit camarade ne ce sont plein de tel problème je peut le garantir nous somme tous unanime nous n’avons jamais ressenti de tel phénomène (attention nous ne voulons pas être assimiler a des surhomme non plus) Nous somme des centaine a avoir plongée a l’air et somme encore vivent pour le raconter je sais a l'heure des mélange on passe pour des dinosaure de temps a autre il faudrait peut être revenir a l’essentiel et ne pas renier ce qui nous a apporter beaucoup de bonheur et que tous avons maîtriser avent l’arrivée des mélange Et a lire sur ce forum les mélange on aussi leur problème que vous tenter tous par vos échange très intelligent d’information de résoudre rassurer vous a l’époque des dinosaure nous échangions beaucoup et n’étions comme vous pas avar de conseilles pour les moins aguerris malheureusement nous n’avions pas Internet Je n’ai rien contre l’évolution vu le type de plongée effectuer a ce jour il est a l’évidence que toutes les nouvelles technique sont justifier mai ne crachons pas dans la soupe Passé -40 Mt prudence calme bonne diététique prendre sons temps et savoir renoncer sont les maîtres mots de votre sécurité Bonne plongées a tous à l’air ou au mélange ou au recycleur Amicalement J E PS quant a F Leguen je le connais bien je ne dit pas qu’il na pas rencontrer des problème en plongée (comme tous le monde) mai ne tomber pas sous le charme excessif du sensationnel qui permet de vendre des articles cela ne retire rien a ce qu’il a fait y compris c’est magnifiques photos que je ne me lasse pas de regarder respectueusement |
2004-07-10 18:05:09 |
jean-marc | >> Et merci à Jean marc mais je trouve pas ce récit ,et en plus en anglais j'y comprendrai rien... tu vas à cette adresse : http://infinit.reverso.net/traduire.asp sur le cadre de gauche, on te demande l'adresse de la page à traduire, tu entres : http://iantd.com/mysterious.html en dessous, tu choisis le sens de traduction (anglais/français) et tu envoies ce n'est pas de la grande litérature mais ça reste compréhensible. Ce serait dommage de ne lire ce récit incroyable (c'est jérôme qui me l'avait indiqué, c'est pour dire ...) Amuse toi bien ... |
2004-07-10 18:10:09 |
Xavier Méniscus | Salut à Tous Je vais faire l'avocat du diable, pour étoffer un peu le sujet et vous dire ce que je fais, sans langue de bois. Et Surtout, faites ce que je dis, et ne faites pas ce que je fais. Nous avons des "classique" près de chez nous, disons d'entrainement, que nous plongeons régulièrement, même plusieur fois pas mois, genre Grd Goul, Thais, ND des Anges, ou nous attaignions des grosses profondeurs rapidement. Ce sont des site que nous connaissons parfaitement, et que nous plongeons régulièrement à l'air. Je ne vais pas ne voiler la face en vous disans que nous y attaignons des profondeurs à l'air bien au délà des recommandations....))))) Bien sure, c'est aussi pour le fun, que nous le faisons, et par le prix d'un plongée à l'He. Si une à 2 fois par semaine on devait utiliser de l'he, on exploserait le budjet. Mais bientôt, avec les recycleur CCR à injection Kiss, le problème ne se posera plus. En connaissans ses limites à la narcose, on peu aussi mieux gérer sa plongée. Et d'un jour à l'autre, on peu être "bien" à -78m et le lendemain, être complétement bourré à -50m. Et il faut aussi dire, qu'à ces profondeurs, il y a l'O2 qui est dangereux, avec une PpO2 proche des 2 bar. Cela n'engage que moi, et je n'insite personne à faire la même chose. Bien au contraire. On profite bien mieux de l'environnement dans lequel on se trouve, si on peu en profiter en pleine possessions de tous ses sens. Mais lorsqu'il s'agit d'explo, passé -50m, y a au moins 10 à 20% l'hélium et +...... J'utilise un équivalent narcotique au alentour des -30m, + ou - suivant la cavité En parlant avec nos prédécesseur, style Pierrot Rousset, à l'époque, il allaient taquiner les -90m à l'air et ils utilisaient des pression partielles bien au delà de celle que nous utilisons actuellement. " Quoi, vous utilisez l'O2 à 6m, mais nous à l'époque, on le prenait à -12m ! " les singlés ! A+ Xavier |
2004-07-10 20:26:55 |
jean-marc | jusqu'où peut-on plonger à l'air ? En 1947, Couteau et Gagnan avaient mis au point leur détendeur et les hommes du GRS (groupe de recherches sous-marines) se demandaient jusqu'où on pouvait descendre. l'hélium n'est pas disponible en France (pour cause d'embargo américain), alors, il ne reste que l'air. été 1947, F. Dumas ouvre le bal et descend à 93m. Malgré l'expérience d'une sévère narcose, la conclusion est optimiste : 93m ne constituent pas une limite infranchissable. On va souffrir mais on passera ... en octobre 1947, le premier maitre Maurice Fargues décèdera au cours d'une plongée à -120m ! Cet homme avait également participé à l'exploration de cavités noyées comme Vaucluse, Chartreux et La Touvre. Pour en savoir plus : "La grande aventure des hommes sous la mer" de Claude Riffaud. Très bel ouvrage qui couvre l'histoire de la plongée en France et à l'étranger, du scaphandre lourds au recycleur militaire. |
2004-07-10 21:31:08 |
Saint Sauveur | Bonsoir, Un modeste témoignage qui m’a marqué en profondeur… Histoire d’apporter un peu d’eau - au moulin des risques - à vouloir plonger profond à l’air et sous plafond…. Vieille rengaine… Après avoir sympathisé avec un plongeur spéléo qui participait à une pointe dans le Ressel et désireux de visiter Saint Sauveur, nous envisageons d’y plonger ensemble le lendemain… Il fait un temps magnifique et par sa beauté extérieure cette résurgence séduit. Nous décidons d’un commun accord de faire une descente à 70 mètres, toucher le lit horizontal et en aucun cas ne dépasser 15’. Profil de plongée déjà pratiqué par l'un des deux… La descente se passe bien, des OK répondent aux OK interrogateurs… 70 mètres, 14’ OK, OK on remonte… J’entame le retour devant, je me retourne fréquemment dans cette zone profonde comme le ferait tout coéquipier… On suit… Puis soudain dernièrement plus de lampe, rien que du noir. Nous sommes loin de la surface. Ca se bouscule dans ma tête. Que s’est-il passé ? Je fais demi-tour et très rapidement j’aperçois mon collègue en combinaison étanche rouge, bien allongé à l’horizontal qui palme les deux bras croisés devant sa tête. Sa lampe de son casque se balance de droite à gauche, il semble forcer sur le palmage… Je lui fais signe de venir vers moi, il ne répond pas à ma demande et ne progresse pas d’un centimètre… Sûrement qu’une minute ou deux se sont écoulées, mais alors tout s’accélère, je m’empresse de le rejoindre et constate qu’il est accroché au fil d’Ariane par la boucle de sa palme droite. Le fil est extrêmement tendu mais ne lâche pas sa prise. Je le coupe et tire mon coéquipier par le bras comme je peux. « Conscient » qu’il ne nous faut pas traîner dans cette zone. Ma respiration s’accélère… Le profil du site nous fait assez vite prendre de la hauteur, retrouver nos esprits et une respiration plus calme… Mon binôme émerge de sa léthargie et me fait signe OK, que tout est rentré dans l’ordre… 3’ à 9m 11’ à 6m 43’ à 3m Lui est en étanche et moi en humide… Il écrit sur son ardoise qu’il a eu chaud. Moi je lui réponds que j’ai froid… Cela rapporté, ce qui me semble intéressant pour les plongeurs qui se posent encore la question sur les possibles effets pervers de l’azote en profondeur, c’est le ressenti de ce plongeur. L’anesthésie presque total de ses facultés à pouvoir agir… « Lors du demi-tour, sans prendre garde au fil, je me suis accroché dedans. J’ai pris mon sécateur et j’ai cru l’avoir coupé. ». Oui mais… Le fil était bien coupé coté sortie mais pas venant du fond, le plongeur était tenu en laisse au fond de Saint sauveur. Toujours retenu par le fil d’Ariane et palmant de toute son énergie, il s’essoufflait … « J’avais le sentiment que mon cerveau demandé à mes jambes de palmer mais qu’elles étaient dans l’incapacité de le faire, sans jambe, je ne pouvais plus agir, si ce n’était que de maintenir mon détendeur en bouche… » Cette plongée c’est finalement bien terminée … Nous étions avec des amis qui ignorants cet incident ont filmé notre sortie pour le souvenir… Les propos rapportés sont ceux enregistrés sur la K7… Personne ne peut se prétendre être à l’abri de la narcose, encore moins celui qui ne la craint pas. S’il est vrai que l’expérience, la connaissance des sites, les repères spatiaux donnent le sentiment d’être à l’aise, de gérer sa narcose, ce n’est qu’une impression, et pour preuve la mémoire ne conservera que des bribes et non la totalité de l’immersion, bien souvent l’on s’en remettait à son ordinateur pour apprécier en détail les temps et le profil de la plongée réalisée… Si pas d'incidents qui viennent troubler la plongée, OK ca peut marcher, si il y a le moindre problème, alors ... Sincèrement, je pense que ce jour nous avons frolé la cata... |
2004-07-11 00:55:23 |
Gruissanot jluc | Suis très mais vraiment trés heureux que le sujet ce soit ètoffé .Et un trés grand merci aux anciens et traditonnels plongeurs,à l'air ,mais aussi aux autres car de part leur expériences et leur franchise à parler sur ce site ,m'apprenne beaucoup sur le sujet .Je voulais savoir ,car moi aussi pour l'instant je ne plonge qu'a l'air ,et c'est chez toi Xavier dans ton beau domaine du Grand goul que suis descendu à - 73 maxi et avec ma seule narcose d'avoir bien envie de descendre bien plus bas .C'est vraiment pour celà Xavier que j'ai évoqué le sujet,car peut etre ou surement j'ai eu beaucoup de chance,je n'ai pas ressenti la narcose et c'est peut etre la le danger ...celà fait trois fois que j'atteinds ces profondeurs chez toi ,et c'est vraiment tantant d'aller toujours plus bas ,et je comprends aussi pourquoi à l'époque à cause de ces profondeurs ,il yen a qui ont laisser les plumes ,paix ai leur ame les pauvres ....Je suis désolé les gars de me confier aprés vous ,mais ne me lyncher pas aprés cette confidence ,car je cherche uniquement à comprendre.A savoir aussi que pour l'instant je plonge encore en humide ,mais la seiche viendra un jour ... | 2004-07-11 09:53:36 |
Frank | POur l'incident de Saint-Sauveur, l'autreur pourrait-il me préciser la date ou au moins l'année svp ? | 2004-07-11 10:06:23 |
Xavier Méniscus | Salut Jluc Si j'y descend à l'air au Grd Goul, c'est que je le connais par coeur et que je l'ai fais des dixaine de fois à l'He. Au delà de -60m, la cavité est tourmenté, et je préfère te voir y aller au Tx que te voir t'y planter. Un des meilleur pote à Toulom s'y est tué dans les années 70, et lorsque nous l'avons réouvert c'est une des choses que nous redoutions, c'est de voir que l'on y descendrait profond à l'air. Pas de bêtises ! Si tu reviens dans le coin, appelle moi, et l'on verra ensemble ce que l'on peu faire. A+ Xavier |
2004-07-11 10:38:10 |
gruissanot jluc | Pas de souci Xavier ,je veux pas vous faire peur ,et je te contacterai sans probléme avec plaisir .Je ne tiens pas non plus à aller voir le bon Dieux des mers Posseidon ,enfin du moins pas encore ... A plouf et encore merci . |
2004-07-11 10:53:50 |
Frank | A la grande époque des folles ambitions et des vaches maigres, nous plongions régulièrement dans la zone des -70. Il faut dire quon pouvait encore plonger dans un siphon de l'Hérault au profil très vertical, doté qui plus est d'un petit portage (chose assez rare dans le département). On avait l'impression de connaitre le trou par coeur, "d'apprivoiser" la narcose et de gérer les plongées profondes. Puis vint le temps d'une amorce de sagesse et avec l'entrée dans la vie active, nous avons essayé l'Helium (modérément dans un premier temps - c'était l'époque où on craignait encore ce gaz, et la giclette était encore considérée comme un passage obligé dans l'apprentissage de la plongée aux mélanges. Et bien, le siphon qu'on pensait connaitre par coeur, nous l'avons redécouvert, les galeries intimes faisaient au moins 2 x 3m, et l'étroiture de -72 n'était qu'un bloc fiché en travers d'une fracture verticale. On a d'ailleurs immédiatement trouvé le positionnement idéal pour la franchir sans souci en 2 x 20l dès la première plongée à l'hélium,alors qu'à l'air on raclait sérieusement en 2 x 12l. Depuis, nous avons systématisé les plongées à l'hélium (minimum 30% du mélange) et je n'ai plus passé les -50m à l'air. J'ai l'impression qu'un des premiers effets de la narcose est de masquer au plongeur les troubles dont il est affecté, d'où cette impression de "gérer". D'autre part, il me semble qu'un des risques non négligeables de la plongée profonde à l'air est l'essoufflement. Aujourd'hui, le grand âge aidant, je conseille toujours d'aller plonger au trimix dans un siphon où on a plongé profond a l'air. C'est la meilleure façon de prendre conscience de son état quand on s'arsouille à l'air dans l'espace lointain. Et puis ce n'est pas une plongée perdue, car on ne reconnait pas la cavité, un peu comme si on redécouvrait ses premiers jupons après quelques années d'expérience. |
2004-07-11 11:09:22 |
J Enndewell | Re moi Il faudrait demander au copains du site ou regarder les rapports d’accident sur le site de la FFM il y a beaucoup a apprendre A part qu’elle que accidents bien spécifique du au pas de bol ou a la non connaissance du problème rencontrer (je dirais l’inexpérience ce n’est pas un blâme) tous les autre sons des accident ou la responsabilité de la personne est définit par c’est dit rapport et sans ambiguïté Perte de ligne erreur de choix de bouteille (mélange) palier non respecter ou mal calculer voir finit a l’aspirine sur le bord du trou (j’en connaissais un il n’est plus la pour le raconter) Que ça soit a l’air au mélange ou au recycleur le principal ennemis du plongeur c’est lui-même sont égo ou sa vanité a ne pas respecter les loi fondamental a toujours été a sons encontre un bon plongeur c’est un vieux plongeur je ne dit pas ça pour moi car j’ai aussi fait mon lot de conneries (avec un s) Juste une pour détendre st sauveur avec Bernard Glon 20 mètre avant le point bas de la galerie le fille est couper sur 2/3mtres et au loin je vois un magnifique bobinoir de (100mt environs)perdu par un confrère je fais signe a Bernard de ne pas m’attendre je raboute et j’arrive Je procède a ma petite réparation et repart en amont du réseau rejoindre mon pot je fais une 100ène de mètre et vers -12 a peut près (c’est vieux) je vois Bernard en plein milieu de la galerie poser sur un gros bloc qui attend La ligne est a cet endroits est équiper très haut au plafond de la galerie persuader que Bernard sait ou ce trouve la ligne je part en diagonal vers lui en la lâchant moi-même la dit ligne et la erreur il n’avais pas la ligne ! ce gros naz en vident un masque trop remplis avait pour ce libérer les deux main passer la ligne sous un de ses bras (deviner l’erreur) La tous va très vite mai dans le calme conso oblige (et ça commençais a touiller dur) je me saisi du providentiel bobinoir donne le bout du fille a Bernard et part en spiral dans le boyau je passe les détail mai je peut affirmer que ce putin de fille n’est jamais la ou on le crois pas loin d’un quart d’heur pour le retrouver Bref des débutant qui font des conneries Merci a jamais a celui qui a perdu ce bobinoir (j’ai pus revoir ma femme et mes enfant ça c’est la version F Leguen) Ne plonger jamais avec un pot qui ne sait pas vider son masque sans lever les bras (gag) Et surtout ce n’est pas par ce que vous plonger a deux que vous n’ait responsable de votre propre plongée et de la sécu de votre camarade Je sais c’est histoire est hors sujet (plongée a l’air) mais après coup je lui trouve de l’intèret et maintenant avec les années elle nous fait beaucoup rire Bernard et moi Comme quoi on peut mètre un vieux plongée et faire des conneries mon entourage dit que c’est ce que je fais le mieux Un peut sous l’émotion d’avoir raconter cet épisode d’une vie bien remplis Recevez, tous et toutes mes meilleures.Amitiées très sincères à tous longue vie et bonnes plongées écouter votre instinct |
2004-07-11 11:35:50 |
jean-marc | Excélent ton histoire Joël. Finalement, il y a du bon à savoir vider son masque d'une seule main ... |
2004-07-11 12:37:22 |
Gruissanot jluc | Vraiment pas décu d'avoir lancer ce sujet ,vraiment merci a tous ,enfin les ploufeurs anciens comme jeunes se laissent un peu aller dans l'intimité du sujet . Bonnes ploufs a tous avec ou sans air ... |
2004-07-11 14:33:28 |
Gruissanot jluc | Encore moi désolé ,mais j'ai oublié de remercier J Marc pour le site traducteur qu'il m'a envoyer ,et qui me sera bien utile.J'ai lu le récit ,et ya de quoi lire ,impressionant .. | 2004-07-11 14:36:59 |
DrJeromeMeynie | Récit d’un mort vivant: Cela se passe fin des années 90, mon pote Cedric et moi avons plongé la plupart des trous profond (max connu: 55m a l’époque) clair et pourris du pays dans lequel nous vivons mais depuis une semaine le bruit se fait d’un trou qui dépasserait ses fameux 55m ??? S’en suivra une semaine d’intense recherche, de longue marche a travers les forets avec carte d’etat major, puis de recherches dans les archives des anciennes mines … mais rien, rien de rien, ont aient physiquement et psychiquement épuisé, ont a plongé une ancienne mine mais après 500m de progression ont aient toujours a -30m … il est temps de rentrer. Mais sur le chemin du retour a 11h45 du soir, ont le trouve ce trou, l’eau y est clair comme de l’eau de roche, l’acces pas trop facile mais le crapahutage ne nous fait pas peur, ont aient jeune et con : - ) 1h du mat ont a toujours pas dinné mais l’excitation nous fait oublier la fatigue, la faim, et la déshydratation, et puis ont a pas transporté nos bi 12 pour rien ! Cedric part en premier, je l’attend dans le noir suivant son faisceau lumineux descendant dans ce puit cristallin, après 5 minutes il semble disparaitre dans une galerie laterale, mais revient dans le puit, puis semble s’enfoncer encore plus. Il resortira de l’eau 45 minutes plus tard avec un sourire jusqu’aux oreilles: profondeur max -70m mais toujours pas de fond : )))) Cedric l’a fait a l’air mais il a plus de 1000 plongées il est MF1 et a fait des -80 en corse ... Le trimix a cette époque pour nous est hors de prix et puis ont s’envoient tout les we en humide a -55m a l’air dans une eau a 8 degrés !!! 3h du mat je m’équipe toutes lumieres allumés sur mon casque je suis tout excité, puis je descend dans cette eau limpide, je freine a -50m, -60m je me test (25/5= euh 4 ?) j’apercois un cable dans le coin du puit je decide de m’en servir comme main courante, -70m tout va bien tres bien, d’autant bien que je ne vois toujours pas le fond. -80m superbe je suis bien, je me remémore mes plongées de l’automne dernier au Mexique a -92m a l’air dans une eau clair et chaude après quelques semaines d’entrainement par Bret Gillaim ancient patron de TDI mais surtout ancient consultant de l’US Navy qui allait observer a l’air les turbulences émises par les sous marins entre -90 et -110m … donc voila dans ma narcose je me persuade que si je l’ai fait l’annee derniere je peux facilement le refaire cette fois. -85m, wouais cool je maitrise, -90m oulala je freine et puis regarde l’aladin, allé allé plus que deux metres, olala toujours pas de fond. -92m je m’equilibre tout en tenant le cable de la main gauche (main droite sur l’inflateur) mais dans mon bras gauche je resent comme une douleur intense, puis c’est dans le coeur, puis dans la tete, oh putain je suis en train de m’evanouir, je pense soudainement a Cedric qui devra venir chercher ma carcase puis la police, mes parents, trop tard tout va trop vite je perd conscience … Je me reveille en panique, regarde le profondimetre -80m, je n’ai aucune idée de combien de temps je suis resté inconscient et de combien j’ai consommé sur mon bi 12, je regarde les mano je suis a 80b sur chaque blocs, l’Aladin me donne 99 minutes de deco aie aie aie je suis hyper choqué psychologiquement d’etre passé si pres de la mort. Je controle ma remontée avec difficulté car je suis au bord des larmes, cette claque je me la suis prise mechamment en pleine gueule. Cedric me fait des signes depuis la surface pour me demander ce que je fous, je suis depuis plus d’une heure dans l’eau et mon putain d’aladin indique toujours 99 minutes de deco ???? Heureusement ont a mis une 6 litres d’o2 a -9m et je la suce quand mon bi 12 tombe en panne seche. Je sortirai de l’eau après 2h30 sans un mot, Cedric comprendra sans demander ce qui c’est passé, le chemin du retour se passera sans un mot comme si l’ont avaient perdu un proche … Ce fut ma derniere plongee profonde a l’air depuis je n’ai pratiquement jamais dépassé -40m et encore comlpetement narcosé … A propos de l’aladin 2eme generation: le temps maximum de deco qu’il peut afficher est 99 minutes, il n’indique effectivement que deux chiffres maximum; ce n’est pas son seul defaut mais ca c’est une autre histoire pour plus tard si j’ai le temps. A propos du trou, j’y suis retourné non sans emotion 3 mois après au trimix j’ai trouvé le fond a -105m … a ce meme endroit deux plongeurs y trouveront la mort quelques mois après a l’air, cela aurait pu etre ma pomme, j’en ai encore les larmes aux yeux … Jerome M |
2004-07-11 16:37:51 |
gruissanot j luc | Eh !Beé ! Dis donc Jérome ,je comprends pourquoi tu me conseille,aprés ce récit époustouflant ...bien content que tu puisse m'en parler ,à l'heure qu'il est et je comprends aussi les énormes sensations que tu as éprouvé ,sacrées histoires qu'elle a cette fameuse plongée spéléo ,avec aussi de sacrets aventuriers digne des cosmonautes.Dire qu'a l'heure actuelle on cherche a aller partout sur d'autre planètes ,et on ne connait pas encore toutes les ressources des dessous en profondeur de notre terre ...mais il faut de tout en ce bas monde ,car s'il n'y avait pas de cosmonaute eh ! bien peut-etre que nous ,nous n'aurions plus de premiéres à faire sous cette terre en siphon et spéléo seiche . En tout cas félicitation a tous pour les émotions que vous nous faite partager . "Astaluego" sais pas si s'ecrit comme çà mais vous m'avez compris . |
2004-07-11 22:53:07 |
Xavier Méniscus | Salut Pour info le plus stupide des records de plongée : -153m à l'air ...))))) -129m pour une femme. Aurait elle un instinct de conservateur plus développé ou serait elle moins stupide ? Plus de 3,3 Bar de PpO2 et l'N2 je vous dis pas. A+ Xavier |
2004-07-12 00:13:17 |
gruissanot Jluc | Salut Xavier .Ou a tu trouver celà ,ce record ,y a t-il un récit quelque part ...si oui dis moi ou je veux voir çà de plus prés ,énorme ...c'est énorme ...si profond . A plus pôur tes nouvelles impressionantes ... |
2004-07-12 07:05:07 |
J Enndewellj | quant je vous dit que je suis bon que pour les conneries ce n'est pas a st sauveur que notre petite aventure set arivée avec B Glon mais au st Gorge et oui c'est l'age |
2004-07-12 07:09:19 |
gruissanot jluc | Y a pas d'age ,quand on regarde depuis combien d'année la terre est là ,le notre est ridicule .. .Et pour les erreurs qui n'en fait pas ? Mème les jeunes ... A plouf . |
2004-07-12 07:28:40 |
Xavier Méniscus | Salut J'ai découvert ça sur un magazin de plongée qui retraçait l'historique de ce type de plongée chez un pote ce week end Je crois que l'année dernière, c'est le record féminin qui avait était battu et un article avait été fait dessus dans ce magazin. Plongeur international peu t être. A+ Xavier |
2004-07-12 08:41:49 |
Frank | On peut avoir un aperçu de ce genre de batifolages furieux dans "caverns measureless to man" de Sheck Exley". Il y narre les techniques employées (plombage avec des geuses larguées par le plongeur pour remonter plus vite lorsqu'il sent le voile noir arriver). Il y narre aussi comment il voit deux de ses copains y rester et comment il s'en sort par miracle, puis comment il arrête radicalement ces conneries. |
2004-07-12 08:57:21 |
J Enndewell | frank Y sont grave les mec t'en a encore des comme ca joel |
2004-07-12 09:37:24 |
Bige | Pour ma part, en spéléo à l'air je me suis toujours limité a des profondeurs de "fiotte", 30 a 40 m à l'air, le peut de fois ou j'ai tenté "pour voir" en spéléo, et plus loin en lac pour "voir" les trois chiffres sur le profondi, m'ont définitivement convaincu que c'était pas mon truc, et que j'ai eu bien de la chances lors de ces essais (à la con..). Pendant les nombreux stages que j'ai encadré, j'ai toujours refusés les sorties au dessous de 25-30m, j'estimais qu'en dessous de 30 m, malgré l'entrainement etc, j'étais pas en pleine possession de mes capacités. Attitude trop pleutre, peut-être, mais le nombre impressionnat de "scetchs" à St Sauveur, St Geaorges, etc, pendant les mêmes stages n'était pas pour me pousser à aller plus profond. Et je n'ai aucun regret de m'être limité ainsi pendant toute ma période d'activité. A l'époque c'était déjà un choix à assumer de "cartonner" à l'air, très discutable, mais chacun sa pratique... mais maintenant avec les mélanges et l'expérience dispo, cela me semble complêtment con. je suis très circonspect aussi quand au "romantisme d'aventure" des exploits de ce genre de plongée, car pour ma part revenant de celles-ci, plusieurs stades de post-analyses et "souvenir" - Tout frais = ouais, chaud mais j'ai maitrisé - Plus tard = merde, je me rapelle pas grand chose - Plus tard encore = c'est une plongée "que ne n'ai pas faite" et une grand trouille retro-active et le sentiment d'avoir fait une enorme connerie et d'avoir utilisé un gros joker "chance". Je trouverais profondement malhonnête de les "raconter", ce ne serais que des "reconstructions" de mon imaginaire, tant les sensations vraies et imprimée sont fugace et supectes. Malgré l'impression "d'avoir tout vu" en sortant de l'eau. |
2004-07-12 12:47:13 |
DrJM | L'histoire de l'Aladin 2eme generation: Ce coup ci ca se passe en Egypte, on est au Trimix avec un collegue et on cherche l'entrée d'un canyon sur le fond entre -110 et -130, mais sur le bateau il y a un "Wanabe" egyptien fils de general qui joue les malins et nous dis qu'il sait ou est l'entrée et qu'il va nous suivre et descendra jusque -130m (il l'a deja fait jusque -120) !!! a l'air ??? au debut ont croit que c'est une blague, mais le capitaine nous dit que non, que le gars s'explose tout les we egyptien (jeudi vendredi) a l'air en profonde ... On descend pepere et effectivement vers -115 nous croise l'autre endouille a l'air qui nous fait des grands signes OK, il continu a descendre tout en regardant son ordi; le collegue et moi decidons de stopper vers -118 car nous sommes sur nos tiers et a une ppo2 de 1.6 tmx 13/50, mais bizarrement le gars egyptien continu a descendre et s'enfonce dans le grand bleu ... ont est choqué mais completement impuissant, on remonte tout en se demandant ou est passé le gars. Le gars n'est jamais remonté, il voulait faire -130 mais ne savait pas que l'Aladin 2eme generation (grand ecran) arrete d'afficher la profondeur a -127m ! dans sa profonde narcose il a inlassablement regardé l'ecran affichant -127m ... je vous passe les problemes avec la police, les autorités etc .... PS le record du monde de plongee a l'air est detenu par mon ancien collegue Marc Andrews vers -165m en 1999 aux Phillipines ... il a perdu la vision vers -145m a la descente puis a la remontee vers -150 son inflateur s'est bloqué en ouvert il a alors battu le record du monde de remontée plein pot jusque la surface en moins de 2 minutes soit du 75m/min : ))))) en surface il l'ont redescendu vite fait a -45m sans ADD, mais putain ! il a niqué quelques centaines de neurones : )))))))) faut vraiment avoir un grain ... Le PLUS grave dans toutes ses profondes a l'air ce sont les sequelles invisibles que cela laisse, il n'est pas necessaire d'avoir mal et d'aller au caisson pour devenir vieux avant l'age ... il y a toute une theorie sur les globules rouges qui se durcisse passer -40m a l'air et ne passe plus les cappillaires sanguins, j'essayerai de la retrouver ... Comme dirait l'autre "Celui qui met le doigt dans la prise est deja allumé" Jerome |
2004-07-12 20:46:48 |
Saint Sauveur | Frank, Pour Saint Sauveur cétait le 18/07/1998... On en n'était plus depuis longtemps au royal mistral et jetfin, on savait et pourtant on l'a fait ? Le noir, le froid et la profondeur trois complices à se méfier, et si en plus on traîne alors... "A vouloir descendre trop loin il faut aussi veiller Car se vendre à l’excès on ne remonte point Si ce naufrage mystique est d’abordable accès Son délice n’est consommé que si l’on en revient." |
2004-07-12 22:01:46 |
J Enndewell | mon age ne me dicte pas que tous ce qui est moderne est con je n'ai jamais été retrograde mai avant les mélange des millier de club ;des disaine de plongeur sur la calipso ;on plonger a l'air au dela des 40mt et combien y a t'on resancer de mort(et pour quelle raison?) bien sur c'est dangereus de plonger tout cour de plus qant je dit que c'est le plongeur qui est dangereux -130 a l'air sans conaitre son matos bien sur qu'il a été victime d'une éreuer involontaire mais la recordite c'est lui qui ce les fixée et il a payer cache a ce jour nous avons les moyens de plongée confort au melange mais les gars c'est aquis mai stop plongé a l'air ce n'ai pas plus dangereux que de faire le con au melange (dans le mot con je veut dire inprudance) de toute facons il y a qu'elle que années les melange il n'y avais pas alors plongée j'usque -60 a l'air n'est pas plus dangereux que -200 au gaz ou alors il faut faire couture comme sport télé n'est pas mal non plus excuser moi les gars mai je suis un peut tendu ce matin mais accepte le droit de parole de mes petit camarade de jeux avec sinceritée la recordite c'est comme la droge c'est de la merde une bonne explo bien preparée avec des limithe résonable laisse deja asser de part de risque alors faire avencer les chose ok mai modérato a tous bonne chance J Enndewell |
2004-07-13 07:38:29 |
gruissanot jluc | Merci et encore merci ,mille fois pour ces récits et ces commentaires sur la plongée à l'air ,je n'attendais pas une telle ampleur du sujet et temps de surprises . Qoique de ce Forum ,j'ai jamais été déçu ,c'est pour moi le top des sites ploufeurs spéléo pour l'info ,l'instruction ,la connaissance et le partage de cette passion . J'arréte là car il ya tellement à dire sur ce site ...que les mots sont trops petits ... A plouf . |
2004-07-13 20:19:42 |
Stéphane | Une anecdote supplémentaire sur l'air et la plongée. Il y 2 ans lors d'une plongée promenade dans la Doye Gabet (Jura) nous sommes deux à atteindre la salle à -48m (pas vraiment profond n'est-ce pas). Je m'engage dans la galerie horizontale qui continue et je palme doucement. Au bout d'une minute j'arrive au bout du fil qui s'est cassé. Je décroche mon dévidoir pour continuer et je m'apercoit que mon pote ne m'a pas suivi. Horreur il me fait des grands signes depuis la salle loin de là. Je raccroche mon dévidoir et je repars. Un petit bruit métallique attire mon attention. Qu'est-ce que c'est ? Je m'arrête et je réfléchis. Tonnerre, mon dévidoir n'est pas à ma ceinture. C'est ça, il est tombé. Je fais demi-tour, je descends un peu et je le retrouve. Mon pote continue à agiter sa lampe frénétiquement. Je repars tranquillement (conscience en paix et palmage relax) et je retourne vers la salle. Quand j'y arrive je commence à réaliser à quel point j'ai merdé. Heureusement pas de problèmes, mon pote voulait seulement s'arrêter là. Nous sortons ensemble sans histoires. En arrivant dans la vasque, j'essaie de déposer un relais de nitrox 50 et je n'y parviens pas (je l'avais gardé pour exercer la configuration). Au bout de plusieurs minutes d'effort mon pote me libère des mousquetons que j'ai soigneusement emmêlé quand j'ai récupéré mon dévidoir. Point final. Inutile de préciser que ce fut ma dernière plongée spéléo à l'air pourtant très loin d'une profondeur record... Des histoires comme celle-là il y en a des centaines ou l'accident est évité plus par chance que par compétences ou accoutumance à la narcose. | 2004-07-13 20:37:58 |
Bige | Pour aller dans ce sens, deuc cas que j'ai vecus encadrant 1- Un tres costaud plongeur suisse familierde la profonde en spéléo et en lac, suite a une grosse "chaleur" au tombant de Chindrieux, complêtemnt en doute sur sa pratique. à 200 de l'entrée en siphon peu profon (-12), il a carrément "refusé" d'être où il était, c'est a dire en siphon, il a fallu que je le ramène centimètre par centimètre a la sortie, et bien c'est très long et son état deviens communicatif, très dur, J'amais j'auais cru qu'une pronfode à l'air qui se passe mal puisse atteindre comme ça le mental et, ce, des mois après 2 -Suite a une "chaleur" en stage à l'air a St Sauveur, un gars fait un bloquage en profonde, de nouveaux en stage 8 mois après, a la vue de -35 au profondis perd tout ses moyens, remonté a - 25, la vision d'un chiffre plus clément lui redonne l'entière maitrise de ses moyens, évidement pas de bloquage si il ne voyait pas les chiffres sur le profondi, encore une atteinte psycologique édifiante. j'en ai d'autres, mais ce sont les plus spectaculaires. |
2004-07-13 20:54:27 |
Miguel | Un autre reflexion preocupant plus sur notre incident at -59/400metres, tiers surpases, un detendeur en panne et plus de 50´de deco en el ordenateur. Je ne suis pas reelment inquiet, et nous avons beaucoup de raisons pour l´etre, jusqu´a ce que nous arrivons a -40metres avec moins narcose et suis conscient de que probablement, je nái pas suffisant air pour sortir. Evidentment, des lors, je plongee avec Heliair si profonde en groute, ou je ne plongee pas. Miguel |
2004-07-13 22:16:52 |
joel Enndewell | cher j luc Gruissanot j'espaire que parmis c'est échange tres positif tu auras recunu celui qi ne raconte que des conneries (je parle au premier degré et suis on ne peut plus serieus) si tu ne la pas identifier moi je balance car ce personnage brouille les pistes de la bonne info et l'a peut pres na pas de place dans notre sport il y a des truc sur les qu'elle on peut deconner mai pas ca je suis a lécoute de toutes critique a ce sujet amitiées a tous sauf un joel Enndewell |
2004-07-14 10:19:39 |
gruissanot Jluc | Merci Joel pour ton avertissement tu as bien fait de me le dire ,mais je savaidéjà on m'avais informer auparavant ... En tous cas merci c'est genthil à tous pour vos sujets ... A plouf ... |
2004-07-14 12:13:41 |
j Enndewell | merci les gars joel Enndewell |
2004-07-14 13:42:17 |
Frank Vasseur | Merci à ceux qui font vivre ce forum avec leurs idées, leurs doutes, leurs questions, leurs expériences. Quant à ceux qui n'ont rien d'autre à faire que de s'agiter sur leur écran en branlotant leur clavier, j'ai fait du ménage. Ayez au moins "las corones" de vous expliquer en face. Les arsouilles virtuelles sont assurément l'apanage des eunnuques. Bonnes plongées à ceux qui aiment. |
2004-07-14 20:00:36 |
Tautaz | En toute modestie (j'ai deux plongées au tmx) je pense que passer sous les 50m a l'air est une erreur... Je n'ai jamais autant apprécier de plonger profond que depuis que j'ai essayé ce mix et mtn j'ai retrouvé une dimension à la plongée que je n'imaginais même pas... C'est comme d'être ds la fumée d'avoir les yeux ouvert et de ne voir que le faisceau de sa lampe alors qu'on respire de l'air,on passe a l'air la fumée est tjrs là, toxique et mortelle mais devient transparente et on apprécie la puissance de son phare et la beauté du site et on s'en souvient ;) Qd aux paliers aux ntx et oxy quel bonheur, je pense pas plonger svt sous les 40m sans oxy au palier et sous les 50m au trimix mais ça je l'ai dit. |
2004-07-15 15:11:53 |
Bige | Facultés cognitives: j'ai pu à défaut de verifier, constater la différence sur quelque cas précis, dans la zone de -40, pourtant pas s excessive à l'air. Relevés, et notations précises à faire, par des plongeurs dont c'etait le métier, très entrainé et dans une période de plongée intensive. Pour le même travail entre les séances à l'air et a l'héliox (cela aurait pû être un trimix peu importe), les différences de performances et précision du travail étaient tout à fait notables. Je pense a un cas d'accident, qui fut helas fatal, ou j'ai pu (dans le mesure des renseignement diponible, et de ce que l'on pus decortiquer) tenter une annalyse des cause possibles, ou un bête accroche de palme dans la zone de -70 amené a l'irrémédiable. On a pas pu éliminer dans les cause possible le fait que la plongée ai été faite à l'air (en lus d'une descente rapide). Question (?): si le gars avait été au trimix, en aurait 'il été autrement? aurait t'il mieux analyser son problème? l'essouflement ou autre (si c'est rentré en jeux) aurait'il pû être évité avec un méelange plus "ventilatoire" ? (je rejoins Franck sur le pendant essouflement et ventilation). Donc, si le fait d'avoir été à l'air, n'est peut-être pas la cause principale (retons prudent, n'affirmons rien), très difficile de l'éliminer, ne serais-ce que comme facteur agravant dans l'enchainement fatal. ET je pense qu'il y bcp de cas, fatals ou pas, où on peut se poster la même question. Comme le dit Joël, avant on avait pas le choix, ou on se tenait comme moi en dehors car on ne se "sentait pas", ou il fallait bien aller voir et faire, les explos ne se refusaient pas. Maintenant, si, on a le choix et des alternatives, en qelque années les choses ont radicalement changée de ce point de vue. Les pionnier on souvent payé le prix fort (et consenti), que cela au moins serve à quelque chose. Gardons alors au profondes à l'air en spéléo leur charme sulfureux d'aventure des pionniers, mais au passé... Et toute mes plates excuse à ceux pour qui ma prose est insuportable, mais faute d'avoir "fait", j'ai perdu assez de potes... c'est pour moi un devoir de mémoire et une raison pour l'ouvrir. |
2004-07-15 17:21:31 |
stéphane S. | allez, je viens de lire vos profondes à l'air, j'vous raconte la mienne, c'était quand même il y a assez longtemps. fou furieux de la profondeur, avec peu de moyen à l'époque, je tapais tous les WE 70/75 m au lac du Bourget. objectif: en rajouter encore un peu ( j'étais jeune et con, pardon !) donc un jour je trouve un tombant accessible du bord de la route et plombe. ( équipement = bi 12, sac dorsal bricolé, étanche n'en ayant que le nom et un 3 litres oxy sanglée en travers du bi ) je dépasse les 70 m et tout fier décide de m'arrêter à 81 m, devant un rocher planté dans la vase qui selon moi fait un beau "terminus". coup d'oeil à l'ordi et aux manosbi séparé, quand même !) et je fais demi tour. je me souviens " en chier" pour monter en suivant la pente et puis.... rien. je retrouve mes esprits 15 au 20 plus haut. j'ai un trou NOIR de 3 à 4 minutes ( peut être plus ) et je NE SAIS TOUJOURS PAS ce que j'ai fait au fond... Joker grillé et gros coup de bol... à la sortie de l'eau, malgré mes 20/30 minutes d'oxy, grosse fatigue... à partir de là, j'ai arrêté mes exploits débiles. et si je retourne de temps en temps à ces profondeurs, c'est au trimix ( le grand Goul est plus joli si on s'en souvient...) bonnes plonges et prudence à tous Steph |
2004-07-24 12:05:50 |
Jean | Edifiant ... Suis un modeste "touriste en cavité", plongeur air, mais jmais dépassé 50 en trou (quelques "aventures" épiques de fil, etc..., mais rien de trop grave, narcose : bof...connais pas trop) Cet ap.midi, suis allé au lac de Thun (Suisse)froid et neige. Descente d'un canyon très pentu jusqu'à 48 m . Un peu + loin le bord de la falaise à 50; ça descend à pic sur au moins 180m de vide absolu .Eau très claire. Je me penche au-dessus, et me laisse dégringoler (bah,60 c pas bien méchant...Je titille souvent en mer ou en lac) Soudain, violent vertige, picotements dans la tête, troubles de l'équilibre : regarde mon profondi:53,54,55 et ça descend toujours.Le vertige s'amplifie, je cherche mon inflateur...et rien. Trouve pas . Je tiraille, je triture, et m'aperçois finalement que j'ai en main ...la sangle de mon harnais. Sursaut, mouvement de bras et le bidule, qui pendouillait bien sagement à sa place, me tombe enfin dans la main. Un gros pschit, et ça y'est, ça remonte. Vers 45,ça s'arrange et je remonte cool le long du tombant. Petite suée et avertissement sans frais. Je pense que si j'avais eu une vraie syncope, j'aurais dégringolé et suppose que l'issue aurait été très alèatoire... La narcose, c'était pour les autres... jp, plongeur solo. |
2004-12-18 22:56:39 |
je | ben oui 60 ca commence a faire joel Enndewell |
2004-12-19 09:04:10 |
JP Baudu | Bonjour, Pour répondre à ta question, je suis descendu à l’époque où la philosophie sur la plongée n’étais pas la mm à -72m à St Sauveur sans problème et avec juste une légère narcose (c’étais pas ma première ni ma dernière plongée profonde à l’aire, pas bien, mais ca ne peux plus m’arriver maintenant, nous avons trop d’informations et nous avons évolué. Cela fais bien des années que je ne dépasse plus les 55m à l’aire… Il y a un très bon CR de Francise Legen dans son livre qui relate son exploration à St Sauveur, ça donne froid dans le dos…Je crois qu’il étais descendu à plus de 95m !!!! Pas besoin d’aller si profond pour avoir des problèmes… Bonne lecture Et bon noel JP |
2004-12-20 10:02:35 |
MB | Non non Le Guen essouflement a -78m dans la premiere salle (500m ou 350m de l'entree) un ptit peu romancé mais poignant quand meme !!! | 2004-12-20 19:08:14 |
Mario Marconi | Salut Jluc, the question about deep air dive (expecially in a cave) is very long and variuos..in fact we can't fix an absolute depth limit for the air use in a cave, expecially today where the He is easy available. The right gas choise is determinated by the work and ambient condition, so we can use air until -70mt or trimix @ -50mt if the condition request it. Last year I did a work with a blind diver (under the authorization of P.S.A. europe) until the 60mt on air, in this works whe have verified thath the first responsible of N2 narcosis is the stress and not the other factors (clatrati's theory, visual impulse, ecc. ecc.) that usually are identified like narcosis generators! By the way , if I do only a "trip" dive in a cave I dive on air until -70mt. Ciao Mario |
2004-12-20 19:30:26 |