Bienvenue sur cet espace dedié a la plongée souterraine
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Auteur | Titre: Plongeur d'avals | Date |
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Fred MARTIN | La pluie tombe sur le Douds et même si je suis motivé pour me faire instruire par Sylvain sur ses RS à 20h00 dans l'eau gelée du lac St POINT, je me dis que ce week-end pas de plongées souterraines. Alors une petite idée me viens : Que savent les autres sur les plongées des siphons avals ? Je me suis pris pas mal de bananes, au début, dans ce sens de la galerie. Mais depuis pas mal de choses ont été apprises : Approches du siphon dans la galerie, estimation du débit,préparation rapide, équipement judicieux .... Mais certainement beaucoup d'idées qui m'ont échappé !!! Pouvez vous nous faire part de vos techniques, il y a encore beaucoup à découvrir dans les avals des réseaux noyés ou des fonds de gouffres . FRED qui s'essaie aux SCR car il n'arrive pas à lire sa PPO2 dans la boue. |
2005-01-21 15:11:48 |
Fred MARTIN | Eh oh !!!! Y a personne qui plonge dans les avals ? |
2005-01-22 08:38:24 |
DrJM | Salut Fred La galerie avale des -115m -125m de la Fontaine de Lussac est tres tentante surtout que ca pourrait etre la possible jonction avec le Bouillant autre source a quelques centaines de metres en surface. Elle semble faire une bonne 10aine de metres de diametre et malheureusement malgré cette taille elle pose probleme au retour, en 2000 j'avais progressé de 10-15 metres et j'etais rentré au plafond de cette galerie en tirant comme un boeuf sur la corde en vidant mon bi20 : ((( L'été de la secheresse 2003 Vincent Ferrand a réussi a progresser un peu plus dedans, le probleme c'est que l'on ne peux pas souhaiter une secheresse chaque année pour pouvoir l'explorer !!! Que nous conseils tu Fred ? deplacement sur les bords de la galerie ou au centre, retour avec un ascendeur sur corde BIEN attaché, ou emplois de 2 scooters pour le retour, un dans chaque main version Lara Croft ? et si ca se retrécis plus loin et que l'on se fait aspirer pas un effet venturi ? au pire si ca rejoint le Bouillant on sortira par celui ci, en CCR on peut gerer la deco ... |
2005-01-22 10:10:31 |
Bibige | De nature pleutre je m'y suis rarement frotté. J'avis fait une fois l'exprience de plonger Trou Madame en forte crue, et chatouillé l'aspirant aval qui pompait sec, on voyait bien le fil d'arieane s'infléchir vers, j'ai approché doucement avec un brin de fil dans la main et une seringue de colorant, en l'espace de quelque mètre le courant a fortement augmenter, j'ai fait sagement demi tour avnt d'expérimenter plus loin, et de me retrouver coller sur l'obstruction aval (enfin je supose qu'il y avait risque). Même expérience a la source du Groin, mais là j'ai carrement pris la trouille quand le courant m'a retrourné en quelque secondes, et encore j'était à la limite de l'aspirant...quelque mètre avnt je l'avait de face...bref tout ça, m'a confirmé dans ma pleuterie "aval". Juste, entre autre, se mefier d'un truc: Une galerie qui visuellement retréci de deux fois, par exemple de 3x3 m, à 1,5x1,5 m, verrait son courant bien plus que doubler, on rajoutera la proportion grandissante du volume du plongeur à soustraire du calcul. |
2005-01-22 14:07:58 |
Marc Vandermeulen | Salut! Une seule expérience perso: le siphon aval des "Grottes de Neptune" à Nismes. Qd on sait que la rivière qui s'y jette, au bout du réseau touristique, s'appelle "L'eau Noire", on a une idée du décor:-) La vasque fait 1.5m de diamètre avec, au centre, un très joli tourbillon plein de mousse. Je dois avouer avoir hésiter avant de tenter la chose. Finalement, j'ai plongé avec du fil 8mm solidement amarré et en étant longé sur le dévidoir. Une fois dans l'eau, le courant était plutôt faible et la progression aisée (sans palmes ni lampe vu la taille du conduit et la visi). Bon, progression c'est vite dit, on a revu le terminus de M. Pauwels à -17, tjs bouché; et trouvé et une galerie de...8m... de longueur. Mais, c'est vrai, "l'aval aspirant", subtile épée de Damoclès, n'a jamais quitté mon esprit ce qui gâche un peu le métier, surtout que, sans visi, c'est diffile de se rendre compte de l'accélération éventuelle du courant. L'aval me semble donc à garder pour les jours de disette. A+! |
2005-01-24 11:24:14 |
Anonyme | salut fred, moi aussi une seule expérience de d'aval avec courant faible(exception faite des traversées); à l'époque, débutant en plongéesout je n'avais aucune idée de ce qui pouvait arriver lorsque le conduit se retrécit et j'y suis allé en "trompe la mort". étant toutefois dans mes petits souliers j'ai aussitôt rebroussé chemin dès que j'ai senti le courant s'accélerer et me suis traité de con durant le retour en me tractant sur un double fil. mais rien à voir avec ce que tu m'as raconté samedi. un ami gallois m'à raconté avoir failli être emporté par le courant au détour d'une galerie voici 2 ans lors d'une campagne d'exploration en irlande. il dit n'avoir dû son salut qu'au fait que son "fil" était une corde de 11mm et à son jumar. hasemayer raconte lui aussi qu'il ne dût son salut dans l'aval de la rinquelle en suisse, qu'à son fil de fer, sur lequel il se tira lorsqu'il fût happé par le courant. |
2005-01-24 18:01:55 |
maxime | j'ai oublié de signer | 2005-01-24 18:02:30 |
pierre eric | salut ce week end j'ai eu une expérience approchante à ce genre d'aspiration désagréable. L'équipe Bulles Maniacs était à la Grotte de Sous Balme dans les gorges de la Vaserine pour continuer l'explo de cette cavité. Le niveau d'eau était plus bas que l'année dernière, trois mètres de moins, terminus 2004 à - 81 et cette année à - 78. Donc cette année, je raboute mon fil à l'ancien et comme l'année dernière, je me sens descendre irresistiblement vers le bas. A l'époque j'avais attribué ça au stress, à une mauvaise flotabilité et peut être au courant. Peut être.... Mais le doute était de mise... Mais cette année, à moins 81 mètres, un peu plus bas que l'année dernière tout de même, parfaitement équilibré, je me trouve en face d'un retraicissement de la galerie, une sorte de gueule noire de l'enfer. Mes bulles défilent, les niphargus sont aussi emportés à toute vitesse dans cette ouverture béante, titillé par l'envie d'aller + loin, je m'avance doucement et je sens vraiment l'aspiration. Mon petit ange rouge casqué me dit d'y aller, mais mon petit ange blanc casqué me hurle de me tirer de là en vitesse. Dans le doute je me sauve sans demander mon reste. Je me mets à distance respectable de cette aspirateur à plongeur et j'évalue la situation. Je passe, c'est certain, mais pourrais je revenir, sans doute car j'ai vu courrant plus terrible. Mais à - 81, je n'ai pas envie de jouer, ni de tenter le coup. Alors j'ai fait 1/2 tour, bien content de ne pas m'être fait avaler dans les profondeurs de la montagne et en pestant de ne pas pouvoir continuer plus loin... La grotte de Sous Balme est un trop plein de crue, un regard sur un réseau. Au niveau où nous en sommes, nous avons du atteindre l'endroi où les eaux collectées s'écoulent pour partir au diable. C'est traître car nul part ailleurs, aucun courant ne se manifeste dans le siphon, sauf en bas où tout d'un coup la galerie change de régime. Quelle blagueuse cette nature bien aimée....! Pierre eric plongeur aspiré.... |
2005-02-10 12:51:55 |
Frank | salut Fred, désolé pour le délai de réponse, mais tu es bien placé pour savoir qu'ici, dans le sud, le temps ne s'écoule pas de la même manière ;-)) Si j'ai bien compris ta question, il y a plusieurs points à envisager. Je ne vais pas tout me cogner ce soir car dodo les yeux bientôt. Dans ma folle jeunesse, j'ai été taquiner le fond de trou, dans le style qui avale d'un coup le collecteur dans lequel tout un chacun rêvait de galoper des kilomètres durant. Je doute d'avoir grand chose à t'apprendre dans ce domaine sur la touille qu'on lève en pateaugeant, chargé qui plus est des coquetteries scubaquatiques, dans la rivière avant d'arriver au siphon. On peut limiter la casse en "brieffant" tout le monde, selon les cas, mais je ne me suis jamais senti d'exiger des copains d'équiper la progression en vire pour éviter de piétiner l'onde pure ;-) Sinon, j'ai souvent favorisé le "dive and go", c'est à dire l'équipement complet (avec masque sur le groin et palmes aux pattes), fil d'Ariane amarré et dévidoir à la main puis mise à l'eau rapide (mais délicate toutefois) et départ immédiat dans la galerie, avant que la touille ne me rattrappe. Bon, je te rassure, j'ai souvent plongé "en braille" malgré ces précautions. Un mien compère confiait qu'il déployait une bâche sur le sol au niveau de la mise à l'eau, prolongée d'un bon mètre sous la vasque. Le moment venu, il se laissait glisser dans l'eau tout équipé. D'après lui, le gain de de visibilité, du moins au moment de la mise à l'eau, était perceptible. J'ai aussi quelques histoires d'avaloir, mais pas ce soir(jamais le premier soir). Mais je me demande bien pourquoi tu te tracasses pour la visibilité. De par chez toi, les siphons sont toujours crados no ? ;-)) |
2005-02-15 23:44:16 |
Fred MARTIN | Mais non Frank le Doubs est un super terrain de jeu qui se laisse découvrir lentement l'eau n'y est pas chocolat partout (si si si c'est vrai !!). Cette liste commence à prendre une tournure qui me plait bien on y parle de bache et de technique simple ( masque sur le groin et départ rapide ). Pour ma part,c'est facile en étant militaire, je demande (d'un ton autoritaire :)) à ce que l'on ne touille pas la rivière(quitte à être seul à porter sur les derniers mètres), les collègues ralent un peu mais les bières à la sortie du trou leur font oublier le petit désagrémént. Il faut toujours avoir des bières dans la voiture lorsqu'on veut plonger en fond de trou : Est-ce la règle n°1 ? FRED qui en a marre de la neige |
2005-02-17 18:36:16 |
Frank | Deux expériences du genre "avaloir", dans deux branches du siphon terminal de la branche du Rak de Planinska jama (Slovénie). Lire le récit de Gilles Lorente dans la rubrique "site de plongée", ainsi que le rapport d'expé dans la rubrique "explorations". Dans le premier cas, le plongeur s'est subitement retrouvé dans ce qui serait un diverticule, aux dimensions restreintes, alimentant une émergence secondaire du réseau (Izvir Malhni). Solution : taïo à la maison illico. Dans le second, c'est une partie de l'écoulement principal qui s'engageait dans une galerie latérale parcourue habituellement par une arrivée d'eau profonde. La cordelette équipée en guise de fil d'Ariane fut mise à profit pour remonter le courant au retour, sans trop forcer, suite à un essai à la descente pour s'assurer de la possiblilité de sortie. Curieusement, le courant avalant quitta brusquement le conduit un peu plus loin, générant un thermocline glacial (de 16°C à 8°C) noté sur la topo, à l'aller,mais confortable pour la décompression, au retour. Dans ces deux cas, on se sent petit face à Mère Nature. "Il n'est aucun siphon qui ne vaille le chant des cigales" Georges Erôme (GRPS-69) |
2005-03-08 22:20:57 |
philippe Brunet | Au cours des explorations que je mène en Ardèche et au Yucatan, j'ai eu l'occasion de plonger une dizaine de kilomètre de galerie en aval. Dans les plongées d'aval il y a plusieurs soucis, le premier bien sur est la possibilité même de revenir lorsque le courant aspire très fort. J'ai au début des années 90 exploré l'aval des Douzes (gorges du Tarn) en faisant de la desescalade pour descendre, j'ai progresser de 50 metres et suis revenu difficilement (comme je l'avais prévu) en utilisant le sécateur planté dans le sol pour progresser contre le courant. La suite fut fait quelques années plus tard lors d'un étiage sauvage. La force du courant doit donc bien être évaluée. La variation d'autonomie Aller/retour est l'autre point important. A Chango (Yucatan), l'exploration a l'aval est aujourd'hui d'1,5 km heureusement à seulement -15 m en moyenne, le courant est sensible malgrès une section moyenne de 8 m x 4 m. Le retour est toujours plus long (et plus fatigant)et necessite d'anticiper soigneusement la conso, La visibilité est un problème fréquent. La touille soulevée ou décrochée des plafonds va précéder le plongeur. Il faut alors accélérer pour rester toujour devant le nuage. L'équipement doit etre rapide pour pouvoir voir la suite. Le problème est qu'en cas d'erreur de chemin, la suite de l'explo est quasi imossible. Il faut y aller a taton au lieu de voir. Jeparle la bien sur de cavité de taille importante. Dans le cas de taille humaine voir moins on peut suivre les parois. Pour le fond de trou, l'exercice est délicat entre la nécessité de garder la riviere propore et l'envie des porteurs de patauger. J'utilise habituellement un grand sac poubelle épais pour garder un espace propre, sinon, j'empile les kits et la sur combi. Le départ se fait toujours tres vite pour dépasser la touille. Enfin, les pertes près des entrés ou en fond de trou sont souvent des pièges immondes ou se cottoient des branches de la vas et des animaux (pas toujours vivants). Le fil sera souvent très abimé. Ainsi au perte de la Cadiere en ardèche (perte de l'ardeche) le conduit a déjà évoluer de 40 cm x 30 cm (infranchissable) à 3 m x 4 m!! Le fil ou les fils en place ne veulent rien dire car ils corespondent a des évolutions du siphon selon les années (le conduit revient a des morphologie passée au profit d'une crue). Il ne vaut mieux pas commencer les explos par des pertes, certaines pertes sont encore vierges et le resteront (mas raynal)... phb |
2005-03-09 11:19:03 |
je | je suis tres content de te voir sur diférent sujet sur le forum ton expérience nous est a tous tres présieues joel enndewell |
2005-03-12 22:01:37 |