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Auteur | Titre: Le quart vaut mieux qu'un tiers... | Date |
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A.O | Sujet certes déjà exploré, mais n'y a t il pas d'autres façons de faire, se plier en quatre pour notre sécurité… Lettre ouverte au scaphandre ouvert et esprit libéré, pour partager notre vision sur notre consommation... Il est toujours blotti dans notre corps et esprit cet instinct de survie. Et il nous rappelle notre vulnérabilité, notre inadaptation à respirer autre chose que du gaz… « Et si tu as un problème de scaphandre au plus loin de ta plongée ? Ton problème pourra être d’ordre du détendeur, cas le plus probable, ou/et de ta robinetterie. Auras-tu anticipé pour assurer ton retour ? » J’ai donc abandonné de plongée avec un scaphandre fait "que" de deux bouteilles séparées pour des raisons de sécurité qui sont d’autant plus flagrantes lorsqu’on plonge en solo et même avec un collègue. Dans certaines plongées l’on part certes ensemble, mais très vite on plonge seul pour enfin se retrouver qu’en fin de plongée, au palier ou au cul de la voiture pour se déséquiper… J’ai donc opté pour une configuration minimum en trois blocs. Pourquoi ? Avec trois bouteilles je dispose de : - trois détendeurs que je pourrai, si nécessaire, changer de bouteille, avec toujours l’un d’eux en bouche, c’est plutôt confortable… - j’écarte donc le souci des détendeurs, il faut garder un peu d’optimisme, bâillonner en partie Murphy… En ce qui concerne la consommation : 1) En appliquant le tiers : - je peux soit vider une bouteille à l’aller. Le retour se faisant sur la deuxième et si elle me lâche, je dispose de la troisième mais aucune marge de manœuvre. Quoique un détendeur en plus que je pourrai intervertir, ce n’est pas le mieux, pas le plus rassurant. Le tiers ce n’est pas un soutien suffisant… - je vais donc appliquer la règle sur les trois bouteilles. Au plus loin il me reste 2/3 dans chaque bouteille. Si l’une lâche, en comparant à la règle des tiers en BI, je dispose d’un tiers d’une bouteille en plus. C’est déjà mieux, mais est-ce confortable ? 2) En appliquant de consommer le quart des trois: - au plus loin il me reste dans chaque bouteille la possibilité du retour. Si une des trois lâche, j’ai encore l’équivalent du double de ma consommation de l’aller, repartie dans deux scaphandres séparés. Ce qui me permet de rentrer et de gérer le stress et autres soucis avec un confort très sécurisant… Le quart des trois, c’est une quatrième dimension, une autre vision plus sécurisante, reste à chacun d’en disposer ou pas… |
2007-03-22 09:29:06 |
Tonio | Bonjour, J'ai écouté dernièrement une interview sur les régles de sécurités de base en plongée sout développée par Hexley en Floride. J'ai été particulièrement intéressé par la régle du 1/3 qui se justifiait dans ces conditions par les conditions de courant à l'allé, qui ralentisse, et au retour. Impliquant, une consommation très différente entre les deux trajets, du moins sans scooter. Antoine |
2007-03-22 10:09:01 |
article sur le site | sur le site, Risque et autonomie en plongée souterraine. Un article détaille ce que veut dire autonomie en fonction justement des risques et des circonstance 3 bouteilles, c'est lourd, peu souple, encombrant. La 3 eme en relais permet de s'alleger rapidement. bonne lecture |
2007-03-22 18:19:58 |
marcA | C'est pas directement ce que tu proposes, mais évoquer la "fameuse" règle des tiers me ramène à des interrogations que j'ai longtemps eues, sans vraiment trouver de documents ou de réponses claires: -on parle bcp de la règle des tiers; c'est d'ailleurs si on interroge des plongeurs non spéléos sur la sécurité en plongée sout, ils répondent souvent "la règle des tiers" (et un fil d'Ariane -sans forcément savoir qu'il ne suffit pas de tirer un fil, mais qu'il faut le poser, le fixer correctement -autre sujet). -on apprends et démontre facilement que les tiers est très limite en terme de sécurité si au plus loin de la progression on perd un bloc (aucune marge, alors que l'incident peut prendre du temps à être réglé, le stress va faire consommer bcp plus, etc...); -mais on peut lire des plongeurs spéléos continuer à parler de règle des tiers. Je me suis lgtmps demandé pourquoi... surtout que ce n'était pas de la part de plongeurs obscurs et particulièrement incompétents: je pense par ex au dernier bouquin de Martyn Farr (encore qu'il y a qq passages qui relativisent et complexifient cette règle des tiers). Une réponse peut-être (sous "réserve", si j'ose dire! :-) mais ceux qui en savent plus pourraient me confirmer/infirmer/compléter: la règle des tiers a son sens avec un bi relié avec isolateur central seulement (car avec cette config, une fois le robinet fautif fermé, on récupère le gaz du bloc qui a foiré -ce n'est pas le cas en bi séparé comme plonge en France). De plus, à dialoguer avec un plongeur américain, le courant est vraiment beaucoup-beaucoup plus important en général dans les cavités où s'est développé cette config, ce qui donnera une sortie plus rapide que l'aller, et peu de touille de plus. Je suis preneur d'infos sur l'historique ou la conception dans le temps de cette règle (et accessoirement, il serait sans doute judicieux de compiler ça en un article explicite, car l'idée des tiers me semble solidement ancrée dans le milieu de la plongée). marc |
2007-03-22 20:00:43 |
jano | un bi ponté avec isolateur est certes plus "sécurisant" en termes de réserve de gaz . A condition que le pb soit survenu sur un détendeur et non le robinet lui-même, voire l'isolateur (choc, fuite) Et aussi qu'on soit en mesure de pouvoir manipuler la robinetterie et ledit isolateur (endroit étroit, gêne des mouvements.. Pour ma part, sauf à me faire greffer des bras d'orang-outang, je n'atteins pas mes robinetteries avec une étanche-trilam . De plus un bi ponté est "indémontable" pour un transport en fond de trou . Et se coltiner un 2x12 dans des méandres ou des étroitures , bonjour le sport, sans compter les risques de casse ou de fuites.Dans certaines cavités c'est totalement impossible à envisager : poids, encombrement, etc... Pour une résurgence large et d'accès "facile", ok . Pour le reste ..... Quant aux tiers, à l'époque on nous avait plutôt conseillé les 5es (pour une plongée sans relais, s'entend) . Soit: (Bloc 1 + bloc 2 / 5) X 2 = Conso aller Si perte totale du bloc 1 , il reste dans le bloc 2 le double de ce qui a été consommé à l'aller. Bon, c'est très théorique mais c'est la sécurité maximum qu'on peut obtenir avec un bi, car ça tient compte d'un éventuel second incident en cours de retour . Après, chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il veut (hé hé!!).... jp |
2007-03-22 20:42:47 |
marcA | Précision: je ne préconise pas le bi relié. J'essayais juste d'apporter l'explication qui m'a paru convaincante sur l'origine historique de la "règle des tiers" et sa grande diffusion mondiale -avec la réserve de n'avoir jamais vu de documents confirmant cette version. La critique de son application hors de son contexte est bien illustrée sur les documents d'intitiation sur le site (1/3, 1/4, 1/5). m. |
2007-03-22 21:36:14 |
P'tit Lips | Salut à tous, La règle du cinquième est très récente. Il y a peu, on nous enseignait encore la règle des tiers, qui est déjà une très nette amélioration par rapport à la règle "de la moitié" ;o). Personnellement, j'utilise très fréquemment la règle des tiers en explo, où je sais que je mettrai plus longtemps à l'aller (installation du fil et/ou topo et/ou courant) qu'au retour. De même, en multi-siphon avec des relais et à deux, j'utilise volontier cette même règle du tiers en sachant qu'il peut y avoir le pote à côté de moi et qu'on aura le temps entre les siphons de rechambouler le matos. Après, tout dépend de la configuration du siphon. Je tiens à garder sur chacune de mes bouteilles au moins 10 minutes d'autonomie à la profondeur max en cas d'emmélage dans le fil... Ca peut paraitre con, mais avec des 4L, ça En classique, je me rabat sur une règle des cinquième en Bi ou des quarts (qui correspond bien souvent à celle des "tiers moins 20 bars) avec un relais... En bref, il n'y a pas "une règle". Il s'agit à la base d'une reflexion qu'il faut faire sur sa plongée et sa consommation. La règle des tiers étant la "dead line" à ne pas dépasser". |
2007-03-22 22:25:09 |
mémoire | - La règle du cinquième est très récente.- Jean-Claude Frachon 1978.... |
2007-03-23 07:17:34 |
je | Ben oui 78 c'est récent !! Je suis né en 46 hiiiiiiiiiiiiii joel |
2007-03-23 07:23:34 |
Yéti | Que nenni. Jochen Hasenmayer utilisait la règle des 1/5 dès le début de sa carrière dans les années 60 dans toutes ses explorations et en particulier en 1973 dans ce qui fût alors la plus longue pénétration (en plongée) au monde, l'exploration de la Rinquelle. |
2007-03-23 09:51:40 |
A.O | J’ai souhaité relancer ce débat pour la raison suivante : Très souvent lorsque des « nouveaux » s’intéressent à la plongée sous plafond, ils découvrent la règle des tiers, surement la plus ancienne est la plus ancrée dans certains esprits. Ce n’est peut-être pas la règle des tiers qui est à revoir mais la configuration du scaphandre ? La règle des tiers est souvent présentée avec une configuration minimum à deux bouteilles, schéma, commentaire… Théoriquement ca marche. Pratiquement aussi dans les plongées sans surprise… Il est clair, que cette pratique du tiers en cette configuration est la sécurité la plus réduite ! C’est peut-être un message à faire passer ! Avec deux bouteilles peut importe leur capacité, en cas de pépin, il nous faut revenir sur un flacon et un seul détendeur, alors bien venu le stress… Une troisième réserve, est-ce lourd ? On parle de plongée sous plafond, pratique qui exige un certain engagement… |
2007-03-23 10:31:14 |
Cyril W | Dans "Facing Darkness" Lamar Hires ennonce tres clairement la regle des 1/3 comme etant LA regle a appliquer. Il doit bien y avoir une raison (peut etre le bi relie?.... comme evoque plus haut) | 2007-03-23 11:15:41 |
je | Jochen Hasenmayer utilisait la règle des 1/5 dès le début de sa carrière dans les années 60 Je ne dis pas que ce n'est pas vrai Mais j'ai un doute vu le nombres de mètres effectuer et les profondeur que faisais régulièrement Jochen Hasenmayer Il lui aurait fallu un cargo de bouteilles à chaque explo ?????? Joel enndewell |
2007-03-23 11:19:26 |
A.O | => ennonce tres clairement la regle des 1/3 comme etant LA regle a appliquer. Il doit bien y avoir une raison (peut etre le bi relie? On voit bien que "ce commandement" reste gravé dans l'esprit, c'est un minimum, pas toujours adapté... Ce n'est sûrement pas "la Règle absolue", comme il est dit plus haut par d'autres, à chaque fois il faut adapter sa sécurité... Pourquoi nous interesse-t il tantce 1/3 ? Car il est simple et devient la référence qui optimise le plus le temps de sa plongée par rapport à la quantité de gaz embarqué. La sécurité s'adapte ensuite à cet idée... Mais si on raisonne d'abord sécurité, on voit très vite autrement... |
2007-03-23 11:29:38 |
corona_citron | ben au risque d'en faire hurler pas mal, j'utilise souvent un bi sur lequel j'applique la règle des tiers tout en emportant avec moi une troisieme bouteille, genre 6 litres 300 bars comme réserve... | 2007-03-23 12:21:30 |
maxime | voici un lien qui explicite très bien, ce que la règle des tiers signifie dans le réferentiel didactique us http://www.cavediving.com/how/5_rules/03.htm en substance : "...conserver en réserve pour la sortie, au moins deux tiers du gaz emporté.." maintenant l'article sur la gestion des gaz, que l'on trouve sous www.plongeesout.com/articles%20publication/generaux/enseignement/autonomie%20gaz/autonomie%20gaz.htm permet à chacun d'évaluer en fonction de ses objectifs de plongée comment il pourra atteindre cela avec deux bouteilles non reliées. |
2007-03-23 12:45:18 |
maxime | et pour ceux qui lisent l'anglais, voici l'histoire du "benjamin manifold" (bi relié avec robinet d'isolation). http://iucrr.org/manifolds1.htm |
2007-03-23 12:52:52 |
philippe imbert | Pour lamar il faut avoir à l'esprit que La régle est la plongée en binome. Donc en cas de soucis tu as ton gaz+ celui de ton binome avec son tuyaux de 2métres. En france l'enseignement est basé sur la notion de plongeur solo : on doit donc pouvoir faire face à tout, tout seul! C'est un choix il y a du pour du contre mais c'est le fond de l'enseignement actuellement dispensé. A part des plongeurs recycleur qui "travaille en couple" (ex : frank/ jean marc) qui eux dévellopent une stratégie de binome, le reste des plongeurs sont seul dans un sihpon(memes si parfois ils se déplacent en troupeau) personellement le 1/3 avec un bi je n'utilise jamais, je garde toujours de la marge en plus. pour le reste de la stratégie voir le post de pti lips :il résume assez bien la situation, sachant que l'on ne parle pas de la déco, les plongeurs spéléo memes loisir vont de plus en plus profond et rentrent sans vergongnes dans les tables. |
2007-03-23 12:56:05 |
maxime | j'abonde dans le sens de philippe en disant que ce n'est pas parcequ'un plongeur aura fait plus de 300 plongées souterraines et spéléo sans vrais soucis que la 301 va pas tourner couille et la consommation passer de 20 à 30l/mn voire deux fois plus! | 2007-03-23 13:02:19 |
jean-marc | La règle du tiers, quart, cinquième, ... a été ennoncée pour permettre à un plongeur de rentrer à la maison en cas de problème sur ses volume de gaz embarqué. Cette règle peut sans doute encore s'appliquer dans des situations simple d'encadrement mais elle est trop restrictive pour être universelle. Il faut donc revenir au problème qu'elle est censée régler : "rentrer à la maison". La réponse est simple : il faut s'assurer d'une quantité suffisante (ou d'un matériel redondant, car il y a aujourd'hui des recycleurs). Par contre, il est sûr que ce type de réponse est moins "confortable" que la fameuse règle des tiers, quart ou cinquième qui était censée répondre à tout. Alors, "s'assurer d'une quantité suffisante" peut prendre plusieurs formes selon les techniques employées (circuit ouvert/circuit fermé), selon la philosophie de plongée en équipe ou seul, selon la configuration de la cavité (un seul siphon, multi-siphon), etc. Je proposerais bien de ne conserver cette règle (du quart) que pour les stages; où la cavité ne présente pas de danger particulier, où la distance parcourue est limitée, où il n'y a pas de décompression, etc. Pour le reste, il faut l'abandonner en tant que règle simple pouvant répondre à tout. Il est illusoire de vouloir s'épargner un minimum de réflexion en appliquant "le manuel". |
2007-03-23 15:03:00 |
6Tfan@iers | "Il est illusoire de vouloir s'épargner un minimum de réflexion en appliquant "le manuel"." J'aurais pas dit mieux. JPStef |
2007-03-23 15:09:03 |
marcA | Merci les "anciens" (!) de donner qq compléments historiques. Je revenais sur la règle des tiers non pour la promouvoir ou dire que c'est n'importe quoi: elle est répandue dans les esprits, mais à ne pas la situer dans son contexte géographique, technique (configuration) et historique, elle n'est qu'un adage vide de sens et par là en rien un facteur de sécurité. La précision de Philippe par ex (qu'il s'agit de plongées en binome) a son importance pour lire correctement les ouvrages anglosaxons. Et pour ne pas l'appliquer aveuglément dans un contexte radicalement distinct (bi séparé comme c'est le plus fréquent en France). C'est similaire pour ceux qui ont cotoyé les plongeurs mer à "remonter avec 50 bars" -sans aller un peu plus loin dans la réflexion sur la marge selon la plongée réalisée. Maxime: vais essaayer d'aller lire les articles -je continue à penser à une "compil" pédagogique sur ce sujet qui m'a pas mal travaillé (!), mai la matière et l'ancienneté dans le milieu me manque un peu.... marc |
2007-03-23 16:32:30 |
30 bars | Tres souvent a mes retours de plongée il ne me reste que 30 bars!!!! Surtout au yucatan! Ben oui, labyrinthe et explo font que j'optimise. a chaque moment j'ai de quoi sortir en securité avec 1 bouteille seulement. La regle du 1/5 en classique fonctionne vraiment et evite de trop reflechir. La regle des 1/3 en classique ne permet pas de sortir. Reflechir permet souvent d'avancer. autonomiste |
2007-03-23 17:18:03 |
jean-marc | "... il ne me reste que 30 bars!!!! ...la regle du 1/5 en classique fonctionne vraiment ..." Il me semble que la règle du 1/5 signifie qu'on fait demi-tour lorsqu'on a consommé 1/5 et pas qu'il doit rester 1/5 quand on est sorti, mais je peux me tromper ! |
2007-03-23 17:41:48 |
philippe imbert | sauf quand tu musardes au retour et que tu en profites pour faire les diverticules. L'important c'est d'avoir de quoi rentrer quoi qu'il arrive. par exemple à bourg st andeol tu peux commencer par faire le puit à 650 métres et au retour tu en profites pour te faire les 3 petites galeries à -20 à 200 métres de l'entrée. Tu as de la marge. c'est encore plus vrai au mexique : tu fais ta pointe à 2,5 km et au retour dans la zone des 600 métres tu en profites pour fouiller et tu refais la mémes à 5O métres de l'entrée. le tout c'est de ne pas se tromper sur tes besoins en gaz pour rentrer en cas de problème(s) | 2007-03-23 17:51:21 |
jean-marc | Effectivement. Comme quoi, tout dépend de la situation. | 2007-03-23 19:29:42 |
bulles precieuses | Reflechir permet souvent d'avancer. Celaveut dire calculer, anticiper. une seance photo dans l'entrée du ressel (aller 100 m) ne veut pas dire ressortir a 160 bar! Cela fait plus de 10 ans que j'en discutte avec Pierre Rousset. Mais ne nous trompons pas, tant que l'experience ne npermet pas cette maitrise, gardons la regle du 1/5 c'est la visite, celle qui nous entraine loin dans un lieu connu qui porte en germe le plus de soucis. autonomiste |
2007-03-23 22:17:10 |
jano | -----mémoire - La règle du cinquième est très récente.- Jean-Claude Frachon 1978....----- Eh oui !!! Et c'est très précisément de ce Monsieur-là (avec qui je n'ai toutefois pas toujours été d'accord sur d'autres points .... mais paix à son âme )que je tiens cet enseignement . ça ne nous rajeunit pas, mais c'est la sécu max qu'on peut tirer d'un bi-bouteilles non ponté . (ça ne m'empêchait pas d'emmener de la redondance autant que faire se peut ) jp |
2007-03-25 21:40:49 |
jano | Petite précision : A ses débuts, J.Claude Frachon a fait de nombreuses explos (engagées pour l'époque - 1967/68)en mono-bouteille et détendeur Mistral !! Je pense qu'il a beaucoup réfléchi pour élaborer des solutions aussi sécuritaires que possibles. Ces gens-là sont partis de rien et ont dû tout "inventer". Sans eux, nous n'en serions pas là aujourd'hui. J'ai également plongé en mono-bouteille en cavité , et avec des dévidoirs et des éclairages de merde. ça laisse des souvenirs et chair de poule rétrospective . jp |
2007-03-25 21:48:33 |
comme ça | en passant la règle dite de "1/3" et dite aussi de "sécurité minimum" popularisé par le Frache effectivement. la règle des 1/5, qui veut que l'on ai le double pour un retour apres apres panne est du fait (du moins sa populariation) de Robert Lavoignat. ça nous rajeunit pas. ce sont avant tout des bases de reflexion, comme rapeplé dans les posts précedents, en aucun cas des "dogmes", et vraiment à adapter avec la donne actuelle = banalisation de la bouteille relai, de la profonde, des paliers, etc. autre rappel = c'est l'adoption des manomètre au début des année 70 qui a rendu possible ce genre de règles, avant, notamment par Barroume Garratin, JD Laribeau et ses comparses il y avait des des règles de calcul en fonction de le la profondeur, durée, etc, du fait de l'abscence de manos immergeable à flexibles. Le GRPS de lyon utilisait une autre methode avec un "biberon" de secours ventral. il faut savoir que en 1978 alors que le Frache avait fait ses deux premeir stages (Chalain, puis Cabreret sous la houlette de D.Andres) les deux ssytèmes, avec manomètre et sans manomètre avec abaques coexistaient encore. je crois que actuellement on a du mal a imaginer les source de pannes d'alors = joint plat qui pétaient en plongée, etriers qui sautaient, mano et tuyaux qui explosaient, plus de la moitié des plongée en stages était écourtée pour cause de pannes, et les nuits était consacré à "castorama" la bricole pour reparer la casse le plongée du jours ou les autres bicolages qui avait fautés... citons aussi un des premier adepte du bi-mono et des manos (chez nous) = PJ Debras qui a notament exploré le Doue de Coly jusqu'au puit. bref, c'est la notion de "redondance adaptée et calculée" qui prévaut (develloppé depuis un bon moment déjà), plus que l'application "idiote" de règles. |
2007-03-27 13:02:26 |