La « malle péda »
par Frank Vasseur |
Plusieurs sollicitations, d'origines diverses, au sujet de cette « réalisation » locale, nous incitent à nous épancher ici sur le sujet. La décision d'équiper la commission régionale de matériel dédié à l'initiation, procédait d'un refus de faire plonger les débutants avec du matériel mal adapté, de seconde main, du reliquat. La lourdeur, la spécificité et la profusion de matériel marque défavorablement les néophytes. Ajoutons à cela du matériel bancal, inconfortable, composé de bric et de broc et les conditions ne sont guère favorables à faire « passer » les messages de sécurité, à la concentration sur les techniques, à la perception du milieu.
Bouteilles mises à part, le tout est stocké dans un coffre de chantier avec un tiroir coulissant supérieur amovible. En général, les stagiaires préparent leur matériel en binôme et se passent l'équipement entre deux rotations du cadre. Ils sont ainsi moins seuls devant le matériel spécifique à adapter, la nouvelle configuration à intégrer et favorisent l'échange et le questionnement « horizontal ». Le profil des immersions (une centaine de mètres à une quinzaine de mètres de profondeur maxi) et leur durée (20 minutes maximum) autorisent deux rotations sur un même bi-bouteilles. Par contre, il faut souvent aider à la fermeture de la jugulaire. Les inévitables « caouèches » trouvent une utilité dans l'attache de divers ustensiles (lampes, manomètres, direct-system…etc). Nous avions songé à acquérir des mousquetons (type porte-clé) pour équiper les « tours de cou ». L'achat de compas pourrait compléter la panoplie. Mais se pose le problème du stockage perturbations magnétiques). Pédagogiquement, |
|