Les Plongeurs Sous la Terre


par les membres du GEPS - début 1970

 

27 jan 1967
17 juil 1967
4 nov 1968
4 nov 1968
Deux heures du matin, c'est la fin de l'été. La nuit est épaisse et fraîche.
Huit cerveaux réfléchissent à toute allure, s'interrogent; sur les rochers huit paires d'yeux s'efforcent
de deviner le porche sous-marin qui signale la résurgence. Sur une embarcation pneumatique, deux plongeurs attendent, silencieux.
De temps en temps un coup d'veil sur la montre, un regard échangé avec un compagnon...
Déjà trois heures que les autrès sont partis.
Que .font-ils ?

Depuis que l'homme explore les entrailles de la terre, un obstacle l'arrête souvent l'eau mouillant la voûte ou noyant les galeries. C'est ce qu'on appelle un siphon.
L'intensification des explorations ces dernières années devait donc rapidement amener les spéléologues à combattre cet obstacle de diverses manières, en cour-circuitant, en cherchant un autre passage, en vidant le siphon à l'aide de pompes ou en plongeant. Plongées d'abord timides en libre, sans protection contre le froid et les ténèbres, puis enhardies par l'emploi du scaphandre autonome.
Lancés sur les traces du commandant Cousteau et de son équipe après l'exploration de la Fontaine de Vaucluse, les plongeurs spéléo n'ont pas tardé à montrer par les résultats obtenus combien ce domaine était riche. Mais bien vite les succès furent suivis par une dramatique série de noyades. Le monde subaquatique souterrain (les siphons ) devint du même coup un monde tabou où seul
quelques inconscients avaient l'audace de s'aventurer.

Heureusement le temps effaça peu à peu les traces de ces noyades et de la grande peur qui en avait découlé En quelques années, une nouvelle génération de spéléologues plongeurs fit son apparition.

En août 1965 : les expéditions de la Foux de Nans et de la Foux de Sainte Anne-d'Evenos marquèrent le début de ce désir de plonger. Pleins d'inexpérience dans une entreprise nouvelle, nous connûmes nos premiers déboires, mais aussi nos premières victoires. Quelques extraits de notre journal illustreront de façon marquante ces premiers pas.

Foux de Sainte-Anne-d'Evenos :

" Jean-Louis, assuré par Bernard, plonge; le traînge de la corde est pénible car elle s'enterre dans les dunes de glaise. C'est de justesse que Jean-Louis émerge de l'autre coté en s'accrochant aux aspérités du plafond. Bernard passe à son tour. Ensemble, ils tirent la corde 30 mètres plus loin jusqu'à une plage de galet. Trop de danger pour progresser plus loin. Sur le plan plongée, la décision est prise d'emporter à l'avenir un fil d'Ariane plus fin sur une bobine déroulée par le plongeur de tête.


Après l'expédition de la Foux de Nans, Bernard' décrivait ainsi un incident qui avait bien failli se transformer en catastrophe :
"Je ressentais des picotements sur tout le corps. Mes sens et mes pensées s'engourdissaient; la galerie toujours plongeante m'apparaissait comme un danger. Je tirais des coups secs pour appeler Jean-Louis et lui fis signe qu'il fallait remonter très rapidement. Rassemblant toute mon énergie et toute ma volonté de lutter, je palmais de toutes mes forces, hanté par l'idée de faire très vite,
m'efforçant de garder le fil d'Ariane entre mes jambes pour ne pas leperdre.
Les troubles qui ne cessaient d'augmenter me surpassaient et mon seul espoir était de remonter. Mais je perdis conscience une deuxième fois pendant un très court instant, m'étonnant le revoir de temps à autre des clichés de la galerie. Je me rappelle avoir hurlé de toutes mes forces dans le détendeur, puis la remontée me sembla très longue jusqu aux environs de 3 mètres; Enfin, me sentant mieux, je pus faire comprendre à Jean-Louis que ça allait mieux.
Pendant le palier je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à ce qui m'étant arrivé, à cette impression de mourir sans pouvoir me défendre".

Après ces plongées difficiles et parfois dramatiques, nous tirâmes nos premières conclusions. Une technique et un entraînement intensif s'imposaient. Nous décidâmes de supprimer Ia corde d'assurance et de la remplacer par un fil de nylon enroulé sur un touret. La fatigue devait s'en trouver considérablement diminuée ; cela nous donna une possibilité de pénétration plus grande nous permettant de garder une réserve d'air plus importante. Parallèlement à cela, un entraînement en mer à la plongée profonde nous permit de nous familiariser avec la narcose. Les plongées succédant aux plongées, nous fûmes à même de discerner les diférentes formes de siphons, chaque type posant un problème particulier et nécessitant une technique différente. Certes, les règles de plongée restent invariables, mais les moyens doivent être repensés et adaptés selon le cas. La résurgence de Fontaine-Lévêque nous fit connaître la violence du courant. Nos prédécesseurs, afin de d'accrocher aux moindres aspérités, avaient utilisé des pitons de montagne et même des rateaux de jardinier dont le manche avait été scié. Toujour partisans des mains libres, nous éliminâmes ces accessoires et les remplacâmes par deux ceintures de plomb. Oui ! Deux ceintures de plomb totalisant 15 kilos. Cela peut sembler curieux mais le résultat fut bon car nous étions littéralement plaqués sur le fond, opposant ainsi une grande inertie au courant. C'est presque en rampant que nous avancions, nos mains libres pouvant ainsi s'accrcher aux inégalités de la galerie. Résultat : nous explorâmes 80 mètres de plus que nos prédécesseurs. jusqu'à une profondeur de moins 47 mètres. Nous eûmes tout lieu d'être
satisfaits.

Une innovation à Fontaine-Lévêque pas de fil d'Ariane, aucune trace de boue n'existant dans cette galerie unique en conduite forcée où l'eau circulant avec violence fait le ménage. Elle en fit d'ailleurs de même avec nous et c'est en vol plané, sans le moindre coup de palmes que nous fîmes le trajet de retour. Avec la résurgence de la Sorgue, nous goûtâmes le problème inverse : boue intense et énormes chaos de rochers. Le fil d'Ariane léger prit alors toute son importance car c'est dans un labyrinthe et dans la purée le pois que s effectua le retour vers la surface. C'est dans ce siphon que nous prîmes réellement conscience du danger que représentait le coincement de notre petit fil dans cet énorme chaos. Lorsqu'il est presque impossible d'apercevoir sa montre ou son profondimètre, le coeur se serre un peu à l'idée que le fil puisse se bloquer entre deux rochers. Plus tard, le siphon de Notre-Dame-des-Anges nous permettra de connaître la joie de la plongée profonde, moins 70 mètres. Notre entraînement en mer ayant porté ses fruits, les risques de narcose ne nous arrêtèrent pas.

Et ce fut enfin Port-Miou, ses proportions gigantesques, sa fascinante beauté et les techniques nouvelles que nous dûmes mettre au point. Pour la première fois, nous décidâmes d'utiliser un relais d'air au coeur même de la galerie Nos essais nous firent placer ce relais le plus près possible de la voûte, afin de ne pas évoluer dans les nages de boue que soulevaient nos coups de palmes, et aussi pour éliminer le risque de remonter et d'être collé au plafond lorsque nous devrions quitter nos bi-bouteilles et que de ce fait notre flottabilité devienrait importante. C'est ainsi que grâce à l'expérience acquise, nous explorâmes 900 mètres de galerie, sans aucun incident.

La sécurité
Au cours de ces années, nous avons pu non seulement nous parfaire en plongée proprement dite, mais aussi mettre sur pied certaines règles de sécurité propres à la plongée souterraine que nous respectons dans toutes nos expéditions. En effet, la plongée en mer et la plongée souterraine se différencient totalement en cas d'incident technique ou physiologique. Le plongeur. en mer, s'il est victime d'une panne ou d'un ennui physiologique a la possibilité d'effectuer une remontée rapide. Pour le plongeur souterrain, il n'en n'est pas question. Quatre éléments s'opposent à lui
- le plafond rocheux ;
- le noir :
- la boue soulevée par la progression
- la distance avec la surface.

Toute sortie immédiate est impossible au delà de 30 mètres. Cette distance peut-être réduite si dans l'intervalle on compte une ou plusieurs chatières. Un incident banal se transforme donc rapidement en catastrophe, souvent déclenchée par l'affolement du plongeur. La sécurité proprement dite repose donc surtout sur le choix du matériel et sur la formation du plongeur.

Le matériel
Le matériel employé pour la plongée en siphon est le même que celui employé en mer, mais il n'est malheureusement pas adapté à cet usage. Les chocs, la boue, peuvent être à l'origine de pannes soudaines, il convient donc de le choisir simple et solide ce qui facilite son entretien et sa connaissance. Nécessité absolue de prendre soin des points faibles de l'équipement (robinetterie, état et propreté des joints, bon fonctionnement et rinçage des détendeurs. etc.).
L'éclairage doit être le plus puissant possible pour un encombrement minimum. Dans la plupart des cas, une torche à trois élément fixée sur chaque avant-bras offre l'avantage de laisser une lumière satisfaisante.
Lorsque les dimensions des galeries l'imposent. un projecteur 6 volts est employé. Le système de fixation des lampes sur les avant- bras offre l'avantage de laisser les mains libres, avantage énorme en siphon.
La boussole sert non seulement à faire des relevés topographique mais aussi et surtout c'est le dernier espoir lorsqu'on a perdu le fil et que l'on a pris soin de relever la direction générale de la cavité.
Le touret comme le reste de l'équipement, doit être le plus simple possible. Sa légèreté est impérative car, léger, il doit être équilibré lorsqu'il 'est garni de 150 mètres de fil. Il doit être soigneusement enroulé, afin que Ie dévidement durant la progression soit bien régulier.

Le touret est entre les mains du plongeur de tête, qui le déroule régulièrement. légèrement tendu pour éviter les boucles. Ledit fil change de couleur tous les 50 mètres pour connaître la distance parcourue. Chaque touret comporte 150 mètres de fil de trois couleurs différentes. Aussi étrange que cela puisse paraître, le poignard est comme en mer absolument indispensable, non pas pour combattre les monstres des ténèbres. mais simplement parce que le fil d'Ariane peut devenir l'équivalent du filet de pêche pour le plongeur en mer, une sorte de toile d'araignée dont il faut se sortir rapidement.
Enfin un dernier point important : la combinaison. En plongée souterraine. l'eau ne dépasse pas 12° aussi le froid devient vite gênant et dangereux, car il peut être à l'origine de malaises (syncopes). La protection doit être efficace. et réside dans la confection d'une combinaison très ajustée. Le pantalon doit monter sous les bras, un gilet muni d'une cagoule attenante supplémentaire sera toujours la bienvenue. L'expérience nous a montré que le néoprène double peau était plus chaud que le doublé nylon. malgré l'inconvénient du à l'emploi du talc.
Les fermetures à glissière et les cagoules séparées sont à bannir.

Les plongeurs
Le choix du plongeur semble être le plus important. Il doit être équilibré et posséder des qualités morales et physiques indispensables pour cette discipline. Il ne doit pas être nerveux, afin d'éviter tout affolement en cas d'incident, autant pour lui que pour ses compagnons. Un nerveux peut "craquer" à tout moment, on ne peut prévoir quelles seront ses réactions devant une difficulté. Il doit posséder des qualités morales afin de s'intégrer intimement au sein d'une équipe qui ne doit son succès qu'à sa grande cohérence. Il doit pouvoir comprendre qu'une réussite est le résultat du travail fourni par tout l'ensemble de l'équipe, et non pas par lui seul. Il ne doit pas se prendre au sérieux, mais effectuer sa tâche simplement et sérieusement sans penser à sa gloire personnelle.
Il doit se rendre compte qu'une équipe forte est le résultat d'une amitié ouverte, franche, sans dissimulation et prendre conscience que sa vie, ainsi que celle de ses compagnons, dépend du savoir de chacun, lorsqu'on est dans un siphon.

N'est-ce pas là une imménse preuve de confiance mutuelle.

L'entraînement
Il doit en outre être en bonne forme physique pour pouvoir suivre et profiter d'un entraînement intensif, quelquefois fastidieux, mais toujours nécessaire afin de pouvoir supporter les conditions très dures que présentent certains conduits immergés.
Quand ces conditions sont remplies, il ne reste plus qu'à s'entraîner. Cet entrainement se fait principalement en mer, ce qui n'est malheureusement pas possible pour tout le monde, Mais le processus peut être adapté aux lacs et aux rivières. Il comporte deux phases principales :'
1) Entraînement de jour pour parachever la formation du plongeur, et lui apprendre quelques " trucs utiles ", tels que la pratique du décapelage et du recapelage de la bouteille en plongée, nécessaire aux passages étroits, la nage sans masque (on peut se faire arracher le masque par le courant, par un éperon rocheux, ou tout bêtement par un coup de palme) tout seul ou avec un ou plusieurs camarades, sur une ou plusieurs bouteilles. Apprendre la navigation à la boussole, apprendre à coller " à son compagnon de plongée en le tenant par la bretelle. Entraînement à la nage avec palmes pour éviter la crampe toujours désagréable. Plonger en libre afin de
mieux contrôler sa respiration et ses réactions, enfin pratiquer . la plongée profonde pour remédier progressivement aux risques de narcose.
2) Entraînement de nuit pour aclimater le plongeur à évoluer dans l'obscurité.
Il va sans dire que les exercices précédemment cités seront repris.
La sécurité est donc en rapport avec le matériel et le plongeur. Cependant la sécurité est la rapidité d'action dans le siphon même. Plus le temps passé dans la galerie est court, plus les chances d'en sortir sont grandes. Ne pas oublier ce principe lorsqu'on a décidé de vieillir.
Pour acquérir cette rapidité, il est bien sûr nécessaire de posséder une technique sûre, sans cesse remaniée, en fonction du problème à résoudre. Pour des résurgences de grande importance du type de Port-Miou, nous essayons de recréer les conditions d'exploration de nuit en mer. Nous connaissons ainsi la distance pouvant être parcourue par chacun, sur une bouteille et à une profondeur moyenne correspondant à peu près à celle présumée de la galerie. Nous pouvons ainsi limiter les pertes de temps, et améliorer certains points paraissant tangents. Quelquefois nous avons aussi utilisé le relais d'air dans le siphon même, en le prenant comme base pour un nouveau départ. Quand le parcours est important, nous utilisons deux bouteilles complètes en bi, et surtout un détendeur par bouteille, remédiant ainsi au mauvais fonctionnement de l'un d'eux. Nous utilisons aussi les relais de secours placés à distance régulière, sur le fil même, et comportant une bouteille et son détendeur, un masque et une lampe étanche. Il est à noter que nous avons éliminé définitivement les détendeurs à tuyaux annelés (type Mistral) trop fragiles (tuyaux déchirés) et trop encombrants. Lorsque le futur plonger spéléod a assimilé tout cela, il ne reste plus qu'à le " lâcher " dans un siphon court et le plus sale possible afin de tester ses réactions, et reprendre certains défauts éventuels, après quoi, nous lui souhaiterons longue vie !

Toute ces phases d'entraînement doivent aussi développer la méfiance à l'égard du siphon, et apprennent au plongeur la nécessité de surveiller constamment son coéquipier afin de lui porter assistance au moindre incident. Il est évident que le sujet a dû s'adapter au milieu, et après des années la chose est pratiquement faite. Il n'en est pas de même pour le matériel qui, lui, reste sommaire. Il est donc nécessairé de le remanier et d'en créer un nouveau plus approprié selon trois règles précises :
- solidité
- rendement maximal
- encombrement minimal.

Les plongeurs d'Angoulême sous la direction de M. Seguin, s'emploient à ce problème, et seront bientôt en mesure de fournir un matériel nouveau à caractère scientifique. L'évolution du matériel doit permettre un accroissement de la sécurité, ainsi qu'une possibilité et une rapidité de pénétration infiniment plus importante.
Deux éléments semblent primordiaux : liaison, progression.
Il existe actuellement différentes forme de liaisons : de plongeur à plongeur, de de plongeur à surface.
a) Plongeur à plongeur : la " laisse " reliant les plongeurs à l'aide d'un fil fixé au poignet. Cela peut devenir dangereux par les risques d'accrochage, difficultés de progression dans les conduit exigus, manque de mobilité dans le mouvements.
Les signes, assez limités, sont d'une compréhension souvent difficile. L'idéal serait donc la communication verbale sans l'intervention du fil ou d'appareil volumineux.
b). Plongeur à surface : il est possible de communiquer avec cette dernière par coups comptés sur le fil d'Ariane, à condition que la distance ne soit pas trop importante.
Les plongeurs lyonnais utilisent des signaux optiques et sonores en utilisant du fil électrique comme fil d'Ariane. Trois inconvénients majeurs cependant contact électrique craignant la boue et s'oxydant, signaux nécessitant l'emploi d'un code trop souvent mal interprété Seul le porteur du touret peut communiquer.
Quelques plongeurs utilisent le laryngophone et communiquent en se branchant sur le fil d'Ariane à l'aide de connexion placée en quelque endroit déterminés. Il s'agit là d'une étape importante. Là encore, l'idéal serait la communication verbale de n'importe quel endroit en utilisant le fil d'Ariane comme conducteur, sans toutefois avoir recours à des connexions.
M. Michel Seguin se penche actuellement sur ce procédé, et semble être sur le point de trouver une solution.

Progression
La progression se limite encore au mollet et à la palme. Ne serait-il pas possible d'utiliser les sous-marins, soucoupes et autres scooters et torpilles qui ont fait leurs preuves en mer ? Ne serait-il pas possible de les adapter en résurgences ou tout simplement créer ce procédé de progression de façon à remplir le exigences de la plongée souterraine ? Et pourquoi pas une maison immergée, une sorte de précontinent souterrain, pour les sorties d'eau très importantes ? La plongée souterraine est à un tournant de son existence. De plus en plus il faut la considérer comme un sport scientifique.
Les besoins en eau sont de plus en plus pressants, et il existe d'énormes réservoirs souterrains.
Ces réservoirs, il faut les situer, les explorer, en repérer les déversoirs. connaître leur capacité et en dresser une topographie. Les plongeurs spéléologues sont prêts pour ce nouveau combat. Ils peuvent apporter leur pierre à l'édifice commun.

Un travail scientifique
Il faut leur donner les moyens de participer, il faut former une nouvelle génération de plongeurs en siphon, leur apprendre à mieux se connaître en étudiant leurs réactions sous l'influence du noir, du froid et de la profondeur afin d'accroître leurs possibilités. Il faut leur apprendre à faire un travail précis, scientifique tel que des observations, des prélèvements d'échantillons, des levées topographiques. Grâce à un procédé de télévision immergée, des spécialistes pourraient faire eux-mêmes des observations directes et en tirer des conclusions exactes.
Dans un avenir très proche ne verra-t-on pas le plongeur spéléo travailler pour la géologie, la biologie, l'hydrologie et d'autres sciences nécessitant des observations dans le milieu même. Les organismes intéressés en prendront-ils conscience ? En matière de conclusion à ces modestes lignes, nous tenons à dire que nous avons aussi nos idoles dont les noms ne sont pasécrits en lettres d'or sur les affiches des cinémas ou des théâtres. ; Mais pour nous leurs noms s'écrivent en lettres majuscules. Nous voulons parler de : MM. N. CASTERET, J.-Y. COUSTEAU, commandant Ph. TAILLEZ, MM. D. REBIKOFF, Ch. LETELLIER et bien d'autres encore. Nous les remercions d'avoir su nous communiquer leur foi et leur enthousiasme.

Reportage réalisé par les membres du G.E.P.S.


 

 


geps entrainement le long de la digue de la joliette (13) - archives bernard Sapin


geps matos 1967 la sorgue - archives bernard Sapin


geps matos port miou 1970 archives bernard Sapin


logo geps - archives bernard Sapin


materiel geps annes 60 - archives bernard Ssapin