Mise à jour 10 décembre 2003
Avec l'aide de Maxime de Gianpietro, Matthias Leyk, Ulrich Meyer et d'après le site internet de Juergen Bohnert.
30/03/1963 - Aachtopf : des plongeurs subaquatiques sans expérience en plongée souterraine décèdent à 60m de l'entré. Une autre version relate le décès d'un plongeur durant son transport à l'hopital après avoir été sorti de l'eau inconscient.
1964 - Elsachbröller (BADEN-WÜRTTEMBERG) : après avoir franchi l'obstacle, un plongeur est sorti du siphon inconscient par son compagnon. Ses bouteilles sont vides.
1968- Blautopf (Blaubeuren) : Un plongeur souterrain expérimenté décède au cours d'une plongée de topographie. Il aurait mal géré son autonomie en air. Une bouteille ne fonctionne pas, l'autre est vide.
1975 - un accident en plongée souterraine.
1977 - Mordloch : quatre plongeurs subaquatiques non formés aux techniques de plongée souterraine s'égarent dans l'eau troublée. Ils trouvent refuge dans une cloche d'air où ils seront secourus après 57 heures d'attente.
1978 - Wimsener Höhle : Dans le premier siphon, un plongeur perd
le fil et trouve refuge dans une cloche d'air. En appelant à l'aide,
il est retrouvé par ses collègues.
1979 - Aachtopf : un plongeur s'engage en mono-bouteille de 3 litres
et sans fil d'Ariane pour une brève incursion dans l'entrée du
siphon. Il panique et se noie à une vingtaine de mètres de l'entrée.
Années 80 - Büchelbrunner Bröller : Un plongeur souterrain
se bloque dans une étroiture noyée. Il sombre dans l'inconscience.
Ses collègues le sortent du siphon.
29/10/1983 - Blautopf : deux jeunes plongeurs subaquatiques non formés
aux techniques de plongée souterraine et insuffisamment équipés
se noient. Leurs bouteilles contiennent encore un peu d'air.
1986 - Blautopf : Un accident de plongée survenus à deux
plongeurs français cause une interdiction de plongée.
1988 - Mordloch : Un plongeur s'intoxique avec son éclairage à
acétylène dans une cloche d'air dans un siphon. Il est évacué
presque inconscient par ses collègues.
04/02/1989 - Aachquelle :Un plongeur spéléo perd son masque en post-siphon. Il attendra plusieurs heures que son collègue repasse le siphon pour lui en apporter un autre.
11/09/1992 - Wulfbachquelle : Deux plongeurs franchissent plusieurs siphons. Derrière le S.4, un plongeur perd le fil d'Ariane et endommage sérieusement une partie de son équipement. Bloqué dans les galeries exondées derrière le S.4, il est victime d'un début d'asphyxie à cause de l'élévation du taux de CO2 dans la galerie où il a trouvé refuge. Il parvient finalement à sortir, assisté d'un coéquipier, alors qu'une opération de secours venait d'être déclenchée.
11/04/1993 - Aachquelle : pour franchir la buse d'entrée de la source, quelques mètres sous la surface, il est fréquent d'utiliser une corde et une poignée jumar à cause de la puissance du courant. Durant ses paliers, un plongeur est emporté par le courant à la surface et déclenche un accident de décompression. Il sera traité au caisson de l'hopital de Überlingen.
1997 - Bunker, St. Martin, Pfalz : Deux plongeurs, un instructeur de
plongée souterraine et un journaliste sportif titulaire d'un brevet de
spéléo plongent dans un bunker en vue d'écrire un article
pour une revue.
L'accès au réseau souterrain de ce bunker s'effectue par une cage
d'escalier verticale, avec des paliers intermédiaires percés d'ouvertures
où s'enfonce l'échelle métallique. L'ensemble, cage d'escalier
et réseau souterrain sont en régime noyé.
L'analyse des ordinateurs de plongée indique qu'ils ont atteint le bas
de la cage d'escalier. L'instructeur a progressé de quelques mètres
dans les galeries du fond, avant de rejoindre le journaliste, resté quelques
mètres au-dessus.
Les deux plongeurs se noient lors de la remontée après avoir intégralement
vidé leurs bouteilles. Le journaliste est retrouvé coincé
sous une cage d'escalier, l'instructeur un peu plus près de la surface.
La qualité du modèle de détendeur utilisés sera
mis en cause.
08/05/2000 - Wulfabachquelle : deux plongeurs qui plongeaient ensemble
pour la troisième fois et dont l'un n'a pour expérience que trois
plongée s'aventurent dans la Wulfbachhöhle. Leur but est d'atteindre
une étroiture dénommée "Ohropax" (ou boîte
aux lettres) à environ 1000m de l'entrée, qui présente
la particularité d'être moitié sous l'eau et moitié
à l'air. Après avoir dépassé cette étroiture,
ils visitent les galeries exondées au-delà. Ils ne disposent que
de deux lampes et seul l'un d'eux porte un casque.
L' "Ohropax" passé ils hissent leurs scaphandres, dont ils
ont dû se défaire sous l'eau puis les attachent à une corde.
Après quelque 700m de progression sèche, leurs lampes commencent
à baisser d'intensité, ils décident donc de rebrousser
chemin et arrivent à l'"Ohrpax" alors que leurs lampes vacillent.
Malgré cela ils décident de repasser l'étroiture et de
regagner la sortie en plongée. Après avoir passé l' étroiture
l'un des deux pour une raison inconnue rebrousse chemin. Il sera retrouvé
mort par les secouristes le corps à l'air libre et son scaphandre dans
l'eau sous lui. Une des bouteilles vides mais l'autre avec encore suffisamment
d'air. Son collègue réussit à rejoindre la sortie en suivant
le fil d'ariane après 40' de plongée dans l'obscurité et
donne l'alerte.
4/10/2001 - Truckenthalhöhle (Thüringen - est de l'Allemagne): Un plongeur spéléo expérimenté, notamment dans le franchissement de siphons étroits, qui a déjà plongé ce siphon (sortie étroite, moins d'un mètre de diamètre), dont la visibilité s'annule, perd le fil d'Ariane sur le chemin du retour. Il semblerait que la perte de l'embout d'un détendeur soit à l'origine de l'égarement. Le plongeur se coince dans un passage conduisant à la sortie mais trop étroit, à 70cm d'une surface inaccessible. Il a encore de l'air dans une bouteille.
09/2003 - Blautopf (Blaubeuren) : Un plongeur-spéléo de
41 ans décède dans la zone des 40m. Un des compagnons de plongée
de la victime a vainement essayé de lui venir en aide, mais a finalement
été obligé d'émerger pour donner l'alerte. Les sauveteurs
n'ont pu que constater le décès du plongeur qu'ils ont ramené
à la surface.
L'accident semble être survenu lorsque le plongeur qui s'apprêtait
à déposer une bouteille relais et à l'accrocher sur le
fil d'ariane a pour des raisons inconnues, perdu l'équilibre; l'air contenu
dans son volume étanche s'est alors déplacé massivement
dans les jambes puis dans les bottillons entraînant ainsi la perte de
l'une des palmes. Le plongeur s'est alors retrouvé totalement renversé
tête en bas et pieds en haut et n'a alors plus réussi à
se remettre d'aplomb. La victime semble alors avoir été prise
d'une crise de panique s'en venant crescendo et malgré les diverses tentatives
pour l'aider, de son compagnon de plongée, est finalement décédé
par noyade après avoir perdu son embout.