Dans Martel, prendre la D23 vers le nord. Lorsque la D23 rejoint le GR46, traversez le ruisseau « la doue » et continuer à gauche sur le chemin de terre. On passe une superbe maison sur la gauche (le moulin) et on continue jusqu’à arriver à un endroit où il y a un petit chemin piétonnier sur la gauche (avec petite barrière en bois). A cet endroit le chemin est plus large, on peut se garer.
L’œil de la Doue se trouve au bout de ce chemin piétonnier (600m environ).
Historique
Le meunier du moulin de Murel, en 1870, aurait pénétré sous le rocher après une sécheresse et se serait arrêté au bord d'un lac dont sa bougie ne permettait pas de voir la fin.
Le 16 août 1893, MM. Rupin et Armand franchissent ce lac et parcourent 180 mètres avant d'être arrêtés par un siphon.
Expédition 1976 (Couloumy-Verlhac) :
le 15.août, reconnaissent le siphon 2 sur 200 m. Arrêt faute de fil d'ariane.
Le 22 août, explorent le siphon sur 300 m.
Expédition 1978 (Couloumy-Verlhac) :
Le 8 juin, le premier siphon est équipé sur 140 mètres de façon à pouvoir poursuivre l'explora-tion du second siphon car 11 n'est pas évident de retrouver le siphon 1 désamorcé comme en 76.
Le 2 septembre, franchissent le siphon 2 (340 mètres) et découvrent une grande salle.
Le 24 septembre (entre temps le premier siphon s'est réamorcé), équipement du troisième siphon (110 mètres) et équipement du quatrième siphon sur 140 mètres. Arrêt faute de fil.
Le 8 octobre, le niveau de l'eau particulière-ment bas permet de diminuer la longueur du 2e siphon. Le 4e siphon est exploré sur 290 m. Description
Le porche (8,5 m. de large sur 1 m. de haut) est une source jaillissant d'un joint de strate horizontal, au pied d'une falaise de 15 m de haut, sauf en période de grande sécheresse.
Dans ce cas il ne subsiste qu'un lac long de 30 m., donnant accès à une spacieuse galerie sableuse. Sur cette portion, plusieurs amorces de galeries ont été explorées sans résultat. Seule une étroiture en paroi droite, derrière une lame rocheuse, se poursuit par une galerie exigüe longue de 80 mètres.
Faisant suite à la galerie sableuse, un lac (longueur 20 m.) permet d'accéder a une cascade de 3 mètres non active en période de sécheresse.
En périodes de hautes eaux, le premier siphon s’étire sur 195m (-6,5), avec plusieurs cloches d’air allongées.
La galerie se poursuit au delà sur 187m. Le plafond s'élève (10 m) et le parcours s'effectue dans un cayon très corrodé et surcreusé par de petites marmites parfois profondes d'un mètre. Un talus de sable très pentu accompagné d'un abaissement de la voûte débouche sur le 2e siphon.
Le S.2 (354m ;-16) peut être effectué au tuba sur 50 m. si le niveau du siphon est bas. I1 a une profondeur de 6 m. sur les 100 premiers mètres, puis descend progressivement à -11 m. A 185m du départ, une vaste cheminée s’amorce en rive gauche. Elle émerge dans une cloche sans suite de 7 à 8m de long pour 3 à 4 de large et 4 à 5 de haut, en forme de haricot. Une alcôve abriterait éventuellement une amorce de galerie.
Le point le plus bas est atteint à -16 m., après une légère remontée. Il se termine sur une grande salle de 30 m. de haut, au sommet de laquelle débouche un méandre étroit. Une corde toujours en place témoigne d’escalades dont nous ne connaissons pas les auteurs.
7m plus loin, le siphon suivant. Le S.3 (1380m ; -52) débute par une galerie plus modeste (4 x 3m) qui émerge dans une longue cloche (30m) à 110m du départ après un passage à –17.
On passe entre le plafond et des strates effondrées pour retrouver un conduit plus vaste.
90m plus loin, à –12, un chaos de blocs précède une vaste galerie de sable duné (6 à 7m de large, 3 à 4m de haut) qui se développe à –20 jusqu’à 420m du départ. Là, une puissante cheminée remonte jusqu’à une cloche sans suite. Cet espace mesure 20m de long pour 4 de large et 6m de haut. Orienté à 210°, elle est déterminée par une fracture dans la partie sud-est, longue de 10m et parcourue par une modeste arrivée d’eau.
Le siphon plonge ensuite à –35, puis –39 et subit quelques oscillations de profondeur. Après un point bas à –41, on amorce une remontée.
A 645m du départ, se termine la partie topographiée de la cavité. Elle a été intégralement reéquipée en fil d’Ariane décamétré de 3mm et nettoyée
des anciens fils jusqu’à ce point à Pâques 2004.
On remonte ensuite jusqu’à –20 pour dominer un puits. Une galerie latérale a été reconnue.
La verticale plonge directement au point bas du siphon (-51), puis on conserve cette profondeur sur une centaine de mètres avant d’entamer une brusque remontée jusqu’à la zone des –20. Après un bref parcours, une cheminée rejoint un shunt moins large et argileux, qui retombe un peu plus loin sur le conduit principal.
A l’aller, il est judicieux de guetter, en rive gauche, l’amorce du conduit de sortie, car l’histoire est riche de plongeurs ayant « bouclé » par le shunt dans le conduit principal.
Le S.3 débouche dans une galerie de 70 mètres de long "galerie Fred", parcourue par l’écoulement souterrain.
Le S4 (130m; –17), azimuth 30°, émerge dans une galerie exondée toujours en forme de canyon. Au bout de 100m, le départ du S5 mesure environ 4m
de large sur 2m de haut, il suit la direction générale du réseau mais descend toujours le long d’une pente régulière jusqu’à –50, à 150m du départ. Compas 340° et ça descends toujours avec une hauteur qui se réduit.
Après un passage plus restreint, le siphon a été prolongé jusqu’à 400m, arrêt sous paliers dans une galerie ascendante. |
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sortie s1 a par robert lavoignat -1979
entre s1 et s2 par robert lavoignat -1979
entre s1 et s2 par robert lavoignata -1979
Robert lavoignat -1979
par Herve Chauvez
par Herve Chauvez
par Herve Chauvez
par Herve Chauvez |