LE LIMON N°1
ou GOUL NAOU
Meyronnel, Lot
X : 541,19 Y : 285,00 Z : 105m |
Localisation
|
Coupe
Plan
|
|
Situation
En venant de ROCAMADOUR, sur la D.15, à 1,5 Km de MEYRONNE, un chemin carrossable mène au bout de 500 m au hameau LE LIMON. LE GOUL NAOU se trouve dans le grand virage, en contre-bas de la route.
Situés à 3 km nord-est des grottes de Lacave, au débouché
de la vallée sèche dite des "combes de Meyronne" , les
deux "gouffres" du Limon forment un ensemble de résurgences
dont le débit varie entre 10 et 5.000 litres/seconde, donnant naissance
à un ruisseau qui se jette dans la Dordogne après un parcours
de 1,5 km.
Historique
Ces deux résurgences ont fait l'objet d'une reconnaissance
et de mesures réalisées par Monsieur G. DE LAVAUR dans les
années 1950. En 1974 les membres du Comité Provence descendent
jusqu'à 20 m dans LE GOUL NAOU et découvrent, à 37 m dans
LE COUL BAOU, une galerie. Au cours de. l'expédition 1977, 3.P. COULOMY
et C. TOULOUMDJIAN
atteingnent la cote 28 m et s'engagent dans une sorte de porche.
Le Limon supérieur, ou Goul Naou, est un plan d'eau circulaire d'environ 30 m de diamètre d'où s'échappe un ruisseau qui va rejoindre 40 m plus loin le Limon inférieur, ou Goul Baou, de 30 x 20 m en forme de fer à cheval. Armand Viré, en 1903, avait sondé les deux gouffres et leur avait trouvé 19 et 31 m de profondeur.
En janvier 1953, par une expérience de coloration à la fluorescé-ine, Guy de Lavaur démontra qu'il s'agissait des résurgences des pertes du gouffre de Réveillon (7 km SE, à vol d'oiseau) et du gouffre du Saut de la Pucelle (9 km), mais sans pouvoir déterminer si les deux cours souterrains étaient distincts ou s'il y avait confluence quelque part entre pertes et résurgences.
On ne sait pas grand chose sur l'historique des plongées.
Guy de Lavaur y a fait probablement une reconnaissance dans les années
50. En 1974, les membres du "Comité Provence" atteignent -20
m dans le Limon supérieur et -37 m dans le Limon inférieur. En
1977, J.P. Couloumy et C. Touloumdjian parviennent à -28 m dans le Limon
supérieur, jusqu'à une sorte de porche.
En décembre 1990 deux plongeurs du S.C.P., Régis Huon et Jean-Marc
Dephuoc, s'attaquent au Limon supérieur.
Description
Cette cavité se situe dans les Calcaires Lithographiques du Bathonien
inférieur.
LE LIMON n° 1 forme avec le n° 2 (ou GOUL BAOU) un ensemble de résurgences,
dont le débit varie entre 10 litres et
5000 litres seconde , donnant naissance à un ruisseau (LE LIMON) qui
se jette après un parcours de 1,5 km dans la DORDOGNE.
Diverses colorations ont montré que les eaux provenaient des Gouffres
du REVEILLON et du SAUT de la PUCELLE. En période d'étiage l'eau
est particulièrement trouble (visibilité 0,5 m à 1 m) jusqu'à
20 ou 25 m de profondeur.
LE GOUL NAOU est un vaste plan d'eau (longueur 25 à 35 m, largeur 15
à 20 m) d'où s'échappe un ruisseau qui va rejoindre le
GOUL BAOU.
Compte tenu de son extrême turbidité, et de l'énorme masse
de vase fluide qui encombre le fond et les bancs rocheux, sa description s'avère
problématique. Mous pouvons dire qu'en plusieurs points la profondeur
atteint 20 m. Vers le côté SUD une progression de 40 m a pu être
réalisée, par paliers successifs jusqu'à la cote 26.
On arrive a distinguer, par moment, une falaise prenant naissance a 12 ou 16
m, et une sorte de diaclase s'enfonçant vers la vallée sèche
et qui pourrait être le plafond d'une galerie.
voir récit.