Situation A partir du village de Cabrerets, traversez Marcilhac en direction de Figeac. Traversez Espagnac en continuant sur la D41 jusqu'à ce que vous arriviez à un pont. Prenez à droite, en laissant la D41 et entrez dans St Eulalie. Traversez le pont et le Bial est sur la rive gauche du célé,130 mètres en aval du pont de St Eulalie Le petit ruisseau du Bial se jette dans la rivière (il se peut qu'en été le ru soit à sec). Suivez le ruisseau jusqu'à ce qu vous arriviez à l'entrée de la cavité qui fait 7 mètres par 9 mètres.
Historique
Cavité connue de longue date comme Source Bleue par les riverains du Célé. La vasque qui occupe le fond de cette belle grotte fut pompée par les clubs : A.S.F et le SCC de Figeac, en 1976. Ceux-ci arrivent à pénétrer dans le premier siphon par 6 mètres de profondeur et 75 mètres de longueur. Ils topographient au-delà de la courte galerie qui conduit au siphon 2, et le petit diverticule menant au siphon 2 bis. La cavité développe alors 160 mètres.
Le 23 juillet 1989, Jean-Louis Fantoli et Jean-Luc Siriex dégagent l’éboulis d’entrée et reconnaissent à nouveau le premier siphon, cette fois-ci ennoyé. Ils s’engagent dans le deuxième siphon et l’explorent sur 170 mètres par une profondeur maximum de 15 mètres.
Jean-Luc, en tête, se voit stoppé sur autonomie dans une galerie qui ne fait pas moins de 3mètres de largeur pour 6 à 8 mètres de hauteur. Ce réseau semble donc bien prometteur au vu des dimensions des conduits noyés.
Le 16 septembre 1989, Jean-Louis Fantoli continue l’exploration et déroule à nouveau 30 mètres de fil d’Ariane, mais bute sur une diaclase qui l’oblige à chercher la continuation du siphon. Il topographie au retour les 200 mètres de siphon explorés.
Le 17 septembre 1989, Jean-Louis Fantoli et Jean-Luc Siriex découvrent le passage en laminoir qui permet d’explorer la suite du réseau.
Jean-Luc Siriex, en pointe, déroule à nouveau une centaine de mètres de fil et se voit stoppé au pied d’une nouvelle diaclase étroite qui demande le décapelage. Jean-Louis Fantoli topographie au retour et explore le siphon 2 bis en apnée sur 56 mètres par –2.
Le S.2 mesure 310 mètres pour une profondeur maximum atteinte de 15 mètres. Le développement total de la cavité passe à 475 mètres pour 390 mètres de siphon.
A plusieurs reprises depuis 1989 nous étions revenus désobstruer le passage d’entrée qui s’était rebouché. Au fur et à mesure que nous enlevions les galets, l’éboulis ne manquait pas de glisser à nouveau, tout y était instable et nous ne réussissions pas à rouvrir l’accès au siphon.
Ces dernières semaines, d’importantes précipitations ont provoqué de puissantes crues et j’ai espoir de trouver le profil d’entrée de la cavité modifié.
En octobre 1993, Jean-Luc Sirieix jonctionne S.2 et S.2 bis puis sort la diaclase terminale du S.2 sans trouver de suite évidente.
Description
Le S.1 (75m ;-7), dont l’entrée est parfois encombrée d’un éboulis, émerge dans une courte galerie exondée précédant le S.2 (340m ;-18). Un galerie latérale bute sur un S.2 bis (50m ;-4) qui jonctionne avec le S.2.
Le S.2 est confortable (3 x 6 à 8m). En remontant à –13, une diaclase précède un laminoir qui conduit au point terminal, dans une fracture étroite qui émerge dans une cloche sans suite évidente.
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L'entrée, par Frédéric Bossart |