bibliographie Foux de la Vis par Richard Villemejeanne |
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plongées |
Situation En descendant la D.130 par le prestigieux "Cirque de Navacelles", bifurquer 900m avant le hameau vers Blandas en suivant la D 173.
Il faut poursuivre sur environ 2 Km pour atteindre l'amorce, sur la gauche de la route, de la piste qui dévale jusqu'à la station de pompage.
On laisse ici les véhicules pour entamer la marche d'approche (1300m) guidée par une mauvaise sente au départ, qui rejoint rapidement le chemin bien tracé menant à la résurgence.
L'entrée de la cavité se trouve juste au-dessus de la cascade de la Foux, sur la droite et légèrement en hauteur par rapport au vieux moulin. La partie supérieure de l'orifice a été étayée avec des lauzes pour stabiliser le sentier qui passe au-dessus.
Historique
Jean-Louis Gilles - 1973,
par Jeannot tarrit |
Une première tentative en plongée libre eut lieu en 1952, au cours de laquelle Alex BOURNIER (SCAL) s'arrêtait sur une fissure impénétrable.
Le 11 Novembre 1967, Bernard SAPIN et Jean-Louis VERNETTE (GEPS) descendent à -20 après avoir inspecté la zone chaotique de l'entrée. C'est un blocage du fil, alors déroulé depuis un dévidoir extérieur, qui met fin à cette fructueuse exploration.
Le 2 Mai 1970, le GEPS représenté par Michel LOPEZ et Jean-Louis VERNETTE découvre les immenses conduits par lesquels se prolonge la cavité, et atteint la profondeur de -45m. Gérard DOU, sur les palmes de ses coéquipiers, plonge à -41.
Dix années plus tard, le 20 Juillet 1980, Philippe MURA et Claude TOULOUMDJIAN (CRPS) franchissent un nouveau cran vertical, arrêt à -57.
Le 20 octobre 1985, une campagne organisée par le GS Nantais (12) permet à C.TOULOUMDJIAN, assisté de Claude JORDAN (CLPA), de poursuivre l'exploration jusqu'à 360m, arrêt à -75.
Depuis Aout 1994, Patrick BOLAGNO (CRPS) a repris les explorations et porté le terminus à 440m (-80), puis 660m (-41) en aout 95 et 780m (-38) en aout 96, 1000m (-31) en 1997, puis 1200 (-38) en 1998.
Description
Un court passage bas situé en tête d'un ressaut constitue la seule difficulté à franchir avant la partie noyée.
Après une salle, 6m de conduits donnent sur la vasque de mise à l'eau à laquelle on accède par un étroit pertuis (l=0,6m ; L=3m).
Très rapidement le siphon s'élargit et à -9m, on franchit une étroiture diaclase qui débouche dans une salle chaotique.
Le conduit s'élargit ensuite progressivement jusqu'à -22m, où l'on débouche dans une très vaste galerie déclive (h=8m; l=12m) qui plonge à -37m le long d'une dune de gravillons. Le fil est équipé le long de la paroi de gauche.
On parcourt une vingtaine de mètres à cette profondeur, puis la galerie se rétrécit jusqu'à présenter la forme d'une fracture (l=2m ; h=5m) après laquelle on retrouve une immense salle noyée. Le sol descend en gradins (-48m; 100m) puis d'un trait à -55 où un net palier interrompt la descente avant de plonger progressivement à -70m. La galerie horizontale (h=4m ; l=10 à 20m) se développe ensuite à cette cote jusqu'à 300m de l'entrée. Un ressaut mène à -75m, puis -80 pour remonter progressivement à -41, à 660m de l'entrée. Jusque là, la direction générale (330°) est constante. La profondeur et l'azimut sont conservés jusqu'à 780 où la galerie se dédouble le temps d'un shunt. Le conduit s'oriente alors au sud-est (210°) en remontant le long d'une dune de sable jusqu'au point haut (-38), à 1000m. En amorçant une nouvelle descente, les dimensions se restreignent (6 x 3m). On plonge alors régulièrement à -38 (1200m.) où un brusque cran de descente annonce un nouvel élargissement. |
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par Roger Cossemyns
sept 1973 : B.Marandat, J-L Gilles par J. Tarrit
sept 1973 : B.Marandat, J-L Gilles par J. Tarrit
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