Foux de POMPIGNAN
Pompignan - Gard
Développement
305m |
par Cyril
Marchal |
Situation 3 km après Saint-Mathieu de Tréviers, bifurquer sur la D17e direction
Valflaunes et monter sur le causse par la petite route sinueuse. Au bas de la descente, alors que la route revient à l'horizontale, prendre
sur la gauche un petit chemin en mauvais état qui, après avoir traversé deux
fois le ruisseau, le longe jusqu'au pied de l'escarpement. Historique Le 07/10/1950, Henri LOMBARD reconnaissait la source sur 65m, puis
M.POUXDEVIGNE (ASNimoise) poussait l'exploration jusqu'à 92m pour -16m. En 1979 Patrick PENEZ et Fred VERGIER franchissent la zone d'étroitures à
laquelle ils découvrent un shunt et portent le développement à 260m, point
bas -20m. L'ASN tente peu aprés un pompage peu fructueux limité à
l'assèchement de 80m de galeries. Description La vasque d'entrée, peuplée d'une sympathique faune batracienne, se
prolonge par un cône d'éboulis parfois instable jusqu'à un rétrécissement
ponctuel. Après 45m de progression, un départ latéral en rive droite remonte sensiblement, puis plonge à -15 pour sortir dans une fracture où un seuil rocheux haut de 2m précède une nouvelle vasque, à l'aplomb du conduit principal. De retour au carrefour, la galerie principale se prolonge en descendant graduellement dans la fracture. A 75m, un départ latéral (rive droite) remonte dans une petite salle, shuntant la zone d'étroitures qui débute à 80m. Par ces étroitures, le conduit se dédouble à 90m puis se confond en une diaclase unique qui rejoint le départ du laminoir, à 120m. Après le bref volume noyé, la fracture plonge à nouveau jusqu'à -18 où deux départs viennent se greffer à main droite (débouché de la zone d'étroitures). Durant la descente, à la faveur d’un cran de remontée ponctuel, un e cheminée remonte jusqu’à une surface, prolongée en exondé par une fracture étroite. A 120m, un laminoir argileux se développe ensuite en interstrate avant de
recouper une diaclase ponctuée d'étroitures. Il faut alors repartir vers le Sud pour trouver la galerie ténue qui sort dans une vasque modeste (2x0,8m). La diaclase grimpe à l'air libre par redans successifs, jusqu'à un étage horizontal colmaté à l'Ouest par l'argile et à l'Est par une dangereuse trémie suspendue au-delà de laquelle le conduit semble se prolonger. A noter aussi plusieurs départs très étroits calqués sur de micro-fractures. Recommandations La cavité est très réactive aux
précipitations, elle se met en crue dès qu'il se met à pleuvoir. La source alimente en eau potable les Mas
voisins. |
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