Situation
Le siphon est en rive gauche du Lot juste en dessous du « Saut de la Mounine ».
Historique par
Laurent Pouget
En 1993 la source est indiquée par Mr CUHNAC à Eric
LAPOUZE-TROUDE, (surnomé Bee).
En 1994 Les membres du B.R.E.N organisent, avec l' aide
du CDS 27 (F.Bertoli, N.Boucher,
C.Deronne, E.Gost, E.Lapauze-Troude, F.Menu,
Laurent Pouget, P.Viollet), une sortie Lot.
Au programme, les classiques (Ressel, Landenouze, Font del
truffe...), mais surtout l'explo. du nouveau
siphon.
Nous sommes excités par l' idée de
dérouler du fil, Chris n' hésite d' ailleurs pas à
investir dans un compresseur BAUER thermique (le mot autonomie prend tout son
sens, quel pied !!).
Arrivés à pied d' oeuvre,
nous plaçons une corde spéléo en travers du lot, il faut
en effet traverser les ¾ de la rivière pour avoir accès
à l' entrée, où une barque métallique gît
par 10 mètres. Cet endroit dans le lit de la rivière, où
règne une eau à la température plus clémente,
nous servira pour les paliers.
L'entrée vue par Bee en 1993 est à -11 mètres et semble
prometteuse.
Le 19/04/1994, Chris et Francis déroulent 50 m de fil dans une galerie
cylindrique de 5 /6 mètres de diamètre (de mémoire),
profondeur stable aux alentours de 8 mètres, il y a du courant et l'eau
est fraîche (bonne nouvelle pour la suite), mais la visibilité
n'est pas terrible (Il est tombé pas mal de pluie la semaine
dernière).
M. CUHNAC nous rend visite au bord du Lot, et nous décidons avec son
accord, de baptiser le siphon de son nom.
Grenouille et moi y plongeons à notre tour pour dérouler 50 m
supplémentaire, arrêt à -10 mètres, sur manque de
fil. Total réseau 100 mètres.
Le 21/04/1994, après une plongée supplémentaire de
Frédéric et Francis jusque 150 mètres, je porte le
terminus à 240 mètres, toujours avec une mauvaise
visibilité (Quel dommage de dérouler dans de telles
conditions).
La galerie est remontée vers -7 mètres, mais la suite est
là... Arrêt sur un puits très touillé. (Au retour,
je perds mon dévidoir principal, mal refixé.).
C' est en été de cette même
année que Chris. porte le terminus à 360 mètres,
à -41 avec un point bas à -47.
Arrêt sur éboulis, le conduit semble se refermer sur de petites
ramifications étroites.
Chris. reprend au passage Nelly à moitié narcosée
dans la zone des -45 vers 300 mètres et lui indique la sortie...(Merci M' sieur).Il retrouve au passage mon
dévidoir.(Re Merci M' sieur)
Nous avons pour diverses raisons arrêté là nos
investigations, mais tout cela restera, pour nous tous un grand moment d'
avoir eu la chance d' explorer un réseau encore inconnu.
Merci à Chris de son investissement financier pour le compresseur.
PS. Des explos supplémentaires menées
par d'autres plongeurs en 2002 semblent confirmer les dires de Chris quand
à l'arrêt du conduit (Si Chris dit que c' est
impénétrable, on peut le croire !).
Plusieurs plongées ont été consacrées depuis
à l’inspection détaillée du secteur terminal,
divisé en ramifications étroites horizontales et verticales
(Roger Cossemyns 2002).
Recommandations
(Jean-Philippe Dufayet de la Tour).
L'entrée se trouvant au milieu du lot,
il faut préciser que cette rivière est régulée
par le barrage EDF de Sarrans. Des lâchers d'eau peuvent avoir lieu
à tout moment, particulièrement si la météo
annonce des pluies à venir. La placide rivière que l'on connait
change radicalement de registre et devient dangereuse. Il peut être
judicieux de se renseigner avant d'y plonger.
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mise à
l'eau par pascal poingt
par
Frédéric Bossart
par
Frédéric Bossart
par
Frédéric Bossart
par
Frédéric Bossart
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