D'après Pierre Laureau « Inventaire des plongées souterraines réalisées dans le département de Côte d'Or. » Bul. A.S.E.n°10 –Sous le plancher- p.9-30.
Historique
1956 - S.C. Dijon : B.de LORIOL
1964 - S. C. Dijon : R. COGNET - R. RORATO
1972 - B. LEGER - D. MILLON (G. S. Massat)
1973 - Touring Club de France
1973 - B. LEGER - D. SAIM
1975 - S. C. Dijon : S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN
1975 - Plongeurs de Troyes : M. FERRIN - X
1976-77 - S. C. Dijon : B. BARBIER - P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. KINDT - P. LARTOIS - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - R. RORATO - J.P. THIRY
1976-77 - P.S.P. : J. ENDEWELL
1978 - C.D.G. : J. MURLAND
1993 - Ligue Spéléologique de Bourgogne
Description
Importante émergence pérenne. Le S.C. Dijon reconnaît la vasque et le puits noyé d'entrée sur une dizaine de mètres en 1956 et 1964. En 1972, deux plongeurs atteignent après un point bas à -17 m, une première cloche d'air à environ 75 mètres de l'entrée. L'année suivante, le T.C.F. déniche la suite du siphon et parcourt 40 mètres de plus (-11 m) dans une belle galerie (5 x 3 m). Quelques mois plus tard, une trémie est atteinte à 160 mètres de l'entrée (-8 m). Une escale est également tentée dans la première cloche. En 1975, le S.C. Dijon termine cette remontée (+10 m, arrêt sur étroitures) tandis que des plongeurs de Troyes découvrent et gravissent une deuxième cheminée (+7 m, sans suite). En 1976 et 1977, le S.C. Dijon lève la topographie du siphon et entreprend, sans succès, la désobstruction de la trémie terminale. Au cours de la même année, un plongeur fougueux s'insinue à travers la trémie et fait surface au milieu de l'éboulis. Puis en 1978, un plongeur écrit qu'il passé, en décapelé à travers les blocs instables et s'est arrêté à 215 m de l'entrée (-17 m). Depuis cette date, aucun plongeur n'a, à notre connaissance, réussi à refranchir l'obstacle. Au cours du mois de septembre 1993, la ligue spéléologique de Bourgogne a tenté un pompage de la source, avec des moyens très importants (3 200 m3/h). L'opération a été arrêtée faute de temps, alors que le niveau d'eau avait déjà baissé de 3,2 mètres. C'est à ce jour le plus gros pompage organisé en France par des spéléologues.
Conduit unique entièrement noyé limité en amont par une trémie qui semble très localisée (165m de l'entrée, -6m ; point bas à –17).
Bibliographie
DEGOUVE (P) - LA UREA U (P) - 1994 - La Douix de châtillon - "Sous le Plancher - ASE" - Bulletin des ligues de Bourgogne et de Franche-Comté n° 9 p 11 à 23.
Recommandations
La source de la Douix se trouve au coeur d'un parc d'agrément dans le centre de la ville de Châtillon-sur-Seine, durant les beaux jours les habitants s'y pressent pour se promener ou y improviser un déjeuner sur l'herbe. De nombreux panneaux de signalisation indiquent le chemin à suivre pour y accéder. Un vaste parking permet de parquer les véhicules à quelques dizaines de mètres de la source (en été il y a foule!).
La procédure à suivre pour qui veut plonger à la Douix est la suivante :
- plusieurs jours voire semaines à l'avance, prendre contact avec la police municipale de la ville de Châtillon-sur-Seine pour vérifier que la date de votre venue ne soit pas déjà réservée par un autre groupe de plongeurs.
- confirmer par écrit (lettre ou facsimilé) à la police municipale la date que vous avez retenu pour votre venue et donner le nombre de plongeurs prévus.
La police municipale vous confirmera rapidement par lettre votre réservation et y joindra un petit dossier avec entre autres un plan de la source!
- enfin le jour de votre venue vous devrez vous annoncer auprès de la gendarmerie nationale pour y déposer la liste des plongeurs (identités et adresses) ainsi que les heures de début et de fin des plongées.
La source de la Douix est équipée dans sa première partie non pas par un fil mais par une chaîne! Un fil d'ariane soigneusement installé permet ensuite de ne pas avoir à dérouler son propre fil.
Archéologie
par didier bruchon
" ...Deux vestiges que j'ai trouvés fortuitement en plongée dans la Douix de Chatillon sur Seine (en 2003 ou 2004), à environ - 6 mètres de profond dans le talus d'éboulis de la diaclase d'entrée.
Il s'agit dune dent (de cheval) et d'une pièce identifiée par Pierre BUVOT (Président du Spéléo Club de Dijon et Archéologue à la DRAC Bourgogne) comme un Liard français, daté fin XVIIe (avant la Révolution)...".
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liard français, par didier Bruchon |
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par joel Enndewell
par robert lavoignat 1978
par robert lavoignat 1978
par robert lavoignat 1978
par robert lavoignat 1978
par robert lavoignat 1978
dent de cheval, par didier Bruchon
dent de cheval, par didier Bruchon
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